C’est un climat très ostentatoire qui s’installe peu à peu dans la scène politique congolaise à l’approche des prochaines échéances électorales. Au regard d’un mandat mitigé selon Lisanga Bonganga, Félix Tshisekedi se doit d’éviter de se présenter comme candidat à sa propre succession. Il élève la voix pour bloquer le chemin à la candidature de l’ancien président du l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) après ce qu’il qualifie de « tripotage lors de la mise en place de la CENI».
L.Bonganga dit fermement “non” à la candidature de Félix Tshisekedi. Le coordonnateur de la Dynamique pour une sortie de crise justifie sa position, notamment par l’entérinement forcé par l’Assemblée nationale de trois membres indûment mandatés par l’opposition au bureau de la centrale électorale. Il évoque une politisation à outrance de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) en soulignant que la plénière qui a orchestré cette forfaiture, n’avait connu la participation que « des députés membres de l’Union dite sacrée de la nation, à l’absence de ceux de l’opposition, au mépris du consensus tant souhaité par la DYSOC.
Parlant de l’ordre public et du maintien de l’intégrité territoriale, le proche de Martin Fayulu déclare :
« Le pouvoir en place est incapable d’offrir au peuple congolais le bien-être. En tout état de cause, pour la DYSOC, le défi majeur que doit relever le peuple congolais aujourd’hui, est celui de s’opposer farouchement à l’occupation de notre pays par des forces étrangères pour sa balkanisation, en vue de la remise en cause existentielle de la nation congolaise ».
Au regard de ce tableau sombre, Lisanga Bonganga dit être convaincu que « M. Félix Tshisekedi, porté dans des mauvais draps par la nébuleuse Union dite sacrée de la nation s’est disqualifié ».
Par conséquent, martèle-t-il, « Félix Tshisekedi serait bien inspiré de ne pas se porter candidat à la présidentielle de 2023 ».
Gaël Hombo/acturdc.com