La RDC se prépare pour la tenue des élections prévues en décembre de l’année en cours. Les politiques et leurs alliés ne cessent de manifester une envie excessive de triompher lors de ce rendez-vous aux urnes mais pour quelles finalités ? Le temps est loin de changer l’homme congolais. « Chacun pour soi et la richesse pour les politiciens au pouvoir », est devenu une hymne au pays de Lumumba depuis plusieurs décennies aujourd’hui. On retrouve de moins en moins des places pour le peuple dans cette démarche démocratique et civique tendant à instaurer un système de partage équitable entre les couches sociétales.
La courbe de distribution des revenus indiquerait l’existence d’une classe gourmande sans scrupule. Les habitués de la chanson à l’honneur des hommes forts se retrouvent jetter en pâture devant le manque d’éducation, le manque d’eaux potables, le manque d’électricité et plein d’autres réalités qui en disent long sur l’installation d’un sous-développement aigu en RDC. Un peuple constamment dans le « qui vive » ne peut en aucun cas être heureux ! Les castes sont de plus en plus visibles aujourd’hui, beaucoup plus visibles qu’il y a dix ans.
« Les régimes prêts à tout pour eux-mêmes, pas pour le peuple »
La RDC a depuis l’indépendance, connu l’existence de plusieurs régimes politiques. Tout comme les anciens, les récents régimes politiques congolais travailleraient en grande partie pour se maintenir au pouvoir, en lieu et place de travailler pour permettre le développement de la société, par ricochet celui de la population. Les projets sociaux n’ont pour bénéficiaires que des politiques encrés dans le système de détournement ; politique qui tue l’élan démocratique. Le pays est donc dans une spirale de bassesse haute gamme, un surplace qu’on ne peut décrire.
La question là plus posée est celle de savoir : « Les dirigeants sont-ils auteurs de la gabegie ou non!» Les uns accusent les autres, chacun s’enrichit alors que le pays sombre chaque jour qui passe. Les régimes politiques en RDC ce sont illustrés dans les anti-valeurs, allant jusqu’à hypothéquer l’avenir d’un peuple si nombreux.
« Une opposition à la recherche de gain facile »
Existe t-il une opposition en RDC ? La réponse est malheureusement « non ». Une opposition au vrai sens du terme n’existe pas. Les hommes s’érigent en barrière contre les dirigeants du régime au point de saboter les petites actions gouvernementales en faveur du peuple. La priorité pour ceux qui se disent être de l’opposition en RDC est de barrer la route au régime et cela peu importe les réalisations de celui-ci. L’examen minutieux du cadre politique congolais révèle l’existence d’une opposition composée des anciens amis du régime non satisfaits de la distribution des revenus dans leur loge ; tout est ici fait contre le peuple.
« Le peuple congolais n’est pas à vendre »
Les voix se lèvent déjà mais cependant son écho reste encore faible. La nation congolaise déchirée par les guerres a encore aujourd’hui un peuple fier de son être, de ses origines et de son caractère multiculturel. Le politique congolais doit comprendre que les alliances, de quelque nature que ce soit, ne peut jamais supplanter la voix du peuple. Le peuple a besoin de la paix, de l’éducation et de plusieurs autres valeurs devant faciliter son développement durable.
Les alliances avec l’Occident, les USA et certains pays de la sous-région ne doivent pas empiéter sur la vie paisible en RDC. Tout contrat politique mettant en scène les richesses congolaises pour les intérêts d’un groupe de politiques n’a pas lieu d’être. La valeur de l’héritage qu’offre le sol congolais a son peuple est beaucoup plus grande qu’on ne peut le céder pour quelques billets. Le peuple congolais n’est pas à vendre.
Gaël Hombo