Va-t-on glisser ou non ? Depuis quelques mois, le verbe et son substantif « glissement », refait sur face en République démocratique du Congo, après le dialogue des sourds des confessions religieuses concernant la désignation du futur président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Après l’échec de la mission de bons offices menée par le cadre de concertation de la société, la maison de la société civile alerte sur le « glissement » des élections générales prévues en 2023 selon les délais légaux fixés par la Constitution.
« La maison de la société civile attire l’attention de toutes les parties prenantes, que nous sommes déjà dans le « glissement ». Il convient que chacun prenne ses responsabilités pour sauver les acquis de notre démocratie et éviter que notre pays retombe dans ses erreurs du passé. Nous comptons donc sur la bonne foi des uns et des autres », a alerté Jean René Sudi, coordinateur de la maison de la société civile.
Il y’a lieu de dire que plusieurs partis politiques et certaines organisations de la société civile ne cessent d’alerter sur le report des élections au-delà du délais Constitutionnel.
24h.cd