La tendance politique africaine et surtout congolaise ne laisse aucune lueur d’espoir aux candidats président de la République venus pour renverser Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Kadima accusé d’être proche du pouvoir fait autant peur qu’un lion en liberté. Les candidats président de la République voient rouge à l’approche de la grande annonce de l’instance électorale. « Les candidats mal-aimés, ndlr » paieront sûrement le coût de leurs actions dans les prochaines heures.
Dénis Kadima et ses proches, conformément au communiqué de presse publié à la clôture du dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle, la commission électorale nationale indépendante (CENI) seront en assemblée plénière à partir de ce mercredi 18 Octobre, pour procéder à la délibération avant la publication de la liste provisoire des candidats Président de la République. Dans le chef de politiques, la tension est à son comble pour les nouveaux arrivants notamment Moïse Katumbi, Dénis Mukwege et Augustin Matata Ponyo.
« Dans le souci de faciliter la tâche pour les candidats Président de la République pour la préparation de la campagne électorale, les numéros qui seront repris au regard du nom de chaque candidat sur la liste provisoire seront considérés comme définitifs », avait écrit le rapporteur de la CENI.
Kadima fait-il autant peur?
Le président de la CENI Dénis Kadima est la cible de plusieurs critiques depuis son installation à la tête de la centrale électorale. Produit d’une magouille orchestrée par le pasteur Dodo Kamba, disent ses détracteurs, celui-ci continu à lutter pour faire ses preuves en donnant à la RDC un processus électoral sans faille. Cependant malgré les efforts du patron de la CENI, celui-ci reste person non grata pour plusieurs familles politiques notamment le FCC de Joseph Kabila.
Dénis Kadima est l’homme de Dieu, disent les opposants au régime, d’où la peur engendrée par sa présence à la tête de la CENI. Pour plusieurs, celui qui ferait peur ne serait pas Kadima mais le puissant locataire de la Cité de l’Union Africaine connaissant l’appui des institutions du pays dont il est bénéficiaire. Jusqu’à présent, cependant aucune preuve n’a pas mise à la place publique pour montrer aux yeux du monde la coopération entre Tshisekedi et Kadima.
Gaël Hombo
