C’est en ces termes que s’est exprimé l’initiateur du Nouvel Elan, Adolphe Muzito, au cours d’une conférence de presse le 09 janvier à Kisantu au Kongo-Central, au sujet de ses probables alliances pour les élections de 2023.
L’ancien Premier ministre estime que les alliances politiques sans programme commun ont démontré leur limite depuis 1960 et qu’il faille désormais décider d’un programme avant de décider des individus qui doivent le porter.
Pour Adolphe Muzito, les récentes démissions des membres du gouvernement issus d’Ensemble pour le changement de Moise Katumbi est une illustration parfaite de cette situation.
» Normalement, les alliances politiques ne devraient se passer qu’entre partis politiques et leurs programmes respectifs…Voilà pourquoi moi je ne me mettrai qu’avec un candidat qui aura un programme, tout comme moi, et avec qui l’on pourra débattre et tracer un programme commun sur fond d’idées et des propositions concrètes et réalisables et non du populisme », a-t-il réagi.
Adolphe Muzito se positionne comme leader du bloc des idées. Pour lui, procéder de cette manière évitera à la classe politique notamment l’opposition de répéter les erreurs commises à Génève en 2018 lors de la désignation du candidat commun de l’opposition. Plus question, pense-t-il, de mettre en avant les personnalités pour contrer Tshisekedi. Ce sont les idées ou les projets qui doivent triompher.
«S’unir autour des personnalités est un schéma voué à l’échec. Genève est passé par là sans atteindre les objectifs qu’on s’était fixés », avait-t-il indiqué dans un récent entretien avec la presse. L’union des personnalités ne suffit pas, le peuple a besoin d’un projet politique qui prend en compte son bien-être et le développement, préconise-t-il./mediascongo.net