»Nous demandons à l’abbé Donatien Nshole de retirer ses propos et de s’en excuser publiquement. Ses propos sont extrêmement graves et dangereux« , tonne, sur TOP CONGO FM, le secrétaire général de l’Ecidé Devos Kitoko, après les déclarations du secrétaire général de la CENCO dans le Magazine FACE-À-FACE, estimant qu’en ce qui concerne la loi sur la CENI, « Lamuka aile Fayulu voit les choses en extrémiste et a un point de vue extrémiste ».
Pour ce cadre de Lamuka, « le concept extrémiste regorge une charge émotive négative qui compromet la perception que la communauté nationale et internationale ont du combat que mène le président élu Martin Fayulu pour libérer notre pays de la dérive autoritaire et des réseaux mafieux qui saignent les finances publiques et pillent les ressources naturelles de notre pays ».
Indignation
»C’est avec beaucoup d’indignation que nous avons suivi les propos de l’abbé Donatien Nshole. Son intervention a choqué les consciences collectives des Congolais ».
Et de s’interroger : »qu’est-ce-qui est extrémiste dans les revendications de Lamuka ? Réclamer la dépolitisation totale de la CENI est une revendication extrémiste ? Dénoncer la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI tel qu’adoptée et promulguée, déséquilibrée et porteuse de germes des conflits. Est-ce que c’est une revendication extrémiste ? ».
Et de renchérir : « est-ce-que toutes les forces vives et politiques qui manifestent au Palais du peuple pour réclamer la dépolitisation totale de la CENI, la révision de la loi organique sur la CENI, le consensus national sur les réformes électorales sont des extrémistes? ».
Raison pour laquelle « L’abbé Donatien Nshole doit comprendre que le peuple Congolais de manière générale, les membres, cadres, militants et combattants de la Coalition Lamuka en particulier n’accepteront jamais qu’il puisse joue le rôle d’agent de communication au service des ennemis de la République qui cherchent à déstabiliser le combat de notre Coalition, du président élu Martin Fayulu de libérer notre pays et notre peuple de la dérive autoritaire et des réseaux mafieux qui continuent de piller ses richesses ».
Devos Kitoko rappelle que « ceux qui ont assassiné Patrice Emery Lumumba ont commencé par lui coller le qualificatif de communiste et d’extrémiste. Aujourdhui, dans cette phase du combat, est-il moralement, spirituellement et politiquement admissible que lui, en tant que serviteur de Dieu, puisse jouer le rôle de porte-parole des ennemis et des adversaires de notre combat en collant aux revendications de Lamuka et des forces sociales le qualificatif d’extrémiste ? ».
Topcongo via Acturdc.com