La RDC est à l’heure de la transhumance politique perçue par les uns comme de la trahison, choix de la raison par les autres. Nombre de députés nationaux quittent leurs regroupements politiques pour se rallier à une nouvelle dynamique, celle de l’union sacrée. Alors ont-ils trahi ? Vont-ils perdre leur mandat ?
Loin de tout cela. La cour constitutionnelle a tranché. Le député représente le peuple qui lui a conféré le mandat et non un parti ou regroupement politique. Certains élus abordent dans le même sens, à l’image d’André Mbata qui a estimé que, l’arrêt de la haute est venue mettre un terme à l’histoire des autorités morales.
Delly Sessanga, député national et président d’envol RD Congo, a, selon les propos rapportés par son équipe de communication, rappelle aussi que, “le député n’appartient pas à un parti politique”.
Cet élu de Luiza, dans le Kasaï-Central renchérit en disant qu’il “y a lien de changer ce logiciel dans la tête du congolais”. Son parti politique est membre d’Ensemble pour la République, plate-forme de Moise Katumbi, qui aurait décidé de quitter l’union sacrée de la nation.
Par ces déclarations, Delly Sesanga a-t-il indirectement exprimé le désaveu de la démarche de son leader politique ? Nous le saurons dans le jours. Mais l’évidence est qu’ils sont nombreux, ces députés qui ne vont pas suivre Moise Katumbi dans sa décision.
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