Selon JC Muyambo, c’est un collectif d’avocats qui a saisi la juridiction internationale pour le compte des victimes qui soutiennent avoir subi des traitements dégradants et cruels de la part d’un ancien chef de renseignements au niveau national.
La CPI (Cour pénale internationale) vient d’être saisie par un collectif d’avocats, pour le compte d’un groupe de Congolais qui disent avoir été victimes de traitements dégradants et cruels de la part d’un proche du Président de la République honoraire, qui avait la charge des renseignements au niveau national.
Ces victimes, avec à leur tête quelques personnalités politiques du pays, réclament « justice » auprès de la Cour Pénale Internationale,pour avoir été arrêtées de manière arbitraire, torturées surtout moralement, placées dans des conditions infrahumaines dans des lieux de détentionillégaux, sans même tenir compte des conventions internationales des droits de l’Homme, au risque même de leurs vies.
D’aucuns se demandent même si certaines victimes n’ont pas trouvé la mort pendant qu’elles étaient détenues dans différentes geôles de l’ancien régime.Face à cette situation, la CPI a été saisie et s’apprête à juger le premier des proches de Joseph Kabila pourdes crimes graves, à en croire l’ancien bâtonnier national et acteur politique Jean-Claude Muyambo qui s’est exprimé dernièrement sur les ondes de Radio Top Congo FM.
L’ancien opposant avait été condamné et détenu pendant plusieurs années à la Prison centrale de Makala, à Kinshasa, pour des accusations montées de toutes pièces par certains bourreaux de l’ancien régime passé, a-t-il aussi soutenu.
Parmi les victimes de cesatteintes qui s’apprêtent à saisir la CPI, il faut citer, outre le bâtonnier Jean-Claude Muyambo, les députés nationaux honoraires Franck Diongo, Diomi Ndongala, Bertrand Ewanga, et le député provincial Gérard Mulumba dit Gecoco. Selon ce premier cité, il y a plusieurs autres noms qui se seraient ajoutés sur la liste de victimes.
Ces citoyens congolais souhaitent que leur bourreau soit jugé pour les forfaits commis alors que ce dernier avait la charge de renseignements au pays et qu’il se croyait tout permis, parce qu’il jouissait de la confiance de l’homme qui dirigeait le pays à cette époque. C’est l’une des raisons d’ailleurs qui ont fait que ces victimes aient préféré la CPI à la justice congolaise, afin qu’un procès réellement équitable soit engagé.
Habitués à approuver l’envoi de nombreux citoyens congolais devant la CPI, à la Haye, pour des procès, ces proches de Joseph Kabila doivent désormais comprendre qu’ils ne sont plus à l’abri des poursuites. Notamment ceux qui seraient impliqués dans certaines exactions frisant les crimes traités par la CPI.
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