Le départ du président de la Cour Constitutionnelle, Benoît Lwamba n’augure pas un avenir radieux. Au sein de la famille politique de Joseph Kabila, l’heure est à la recherche des coupables, ceux qui ont précipité le départ du président de la Haute Cour, Benoît Lwamba dont le mandat court jusqu’en avril 2021. À Kingakati, le coupable est mieux trouvé. Le Front Commun pour le Congo pointe ses partenaires de la coalition au pouvoir, le Cap pour le Changement dont Félix Tshisekedi en est l’autorité suprême.
Sur la Radio France Internationale, le porte-parole du Front Commun pour le Congo, André Alain Atundu n’a est sorti de sa réserve pour évoquer le rôle du CACH dans ces manœuvres à la base du départ de Benoît Lwamba de la Cour Constitutionnelle : « Le procès de 100 jours, l’interpellation cavalière du premier ministre et ministre de la justice ,la rocambolesque démission, destitution du premier président de la cour constitutionnelle et président du conseil supérieur de la magistrature permet de déceler la volonté de faire main basse sur la justice dans le but de décapiter et de terroriser le FCC en brandissant l’épée de la justice sur ces principaux leaders ».
Au pays, la Cour Constitutionnelle est la seule institution habiliter à juger ou destituer le président de la République. Avant de quitter le pouvoir, Joseph Kabila s’est assuré d’avoir cette cour acquise à sa cause. Sur les 9 membres que compte la Haute Cour, 3 ont été désigné l’ancien président, 3 autres sont venus du choix du parlement, majoritairement FCC, ainsi que les 3 derniers du conseil de la magistrature.
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