Le régime Tshisekedi semble être la continuité de celui de Joseph Kabila. De nombreux faits le démontrent, selon un mouvement pro-démocratie.
Les dérives décriées autrefois se multiplient pendant le règne du fils du sphinx de Limete, qui a pourtant milité pour l’instauration de l’État de droit en RDC. La justice aux ordres, l’espoir suscité au lendemain des scrutins de décembre 2018 s’évapore. L’affaire Jacky Ndala est l’une des tâches d’huile sur le mandat de Félix Tshisekedi. Le coordonnateur de la jeunesse du parti Ensemble pour la République, Jacky Ndala a été condamné en appel à 22 mois de prison, pour ses opinions politiques alors que la loi fondamentale stipule que nul ne peut être poursuivi, arrêté, détenu ou condamné pour ses opinions politiques.
Scandalisé par ce qui est arrivé à ce cadre de sa formation politique, Salomon Idi Kalonda Della dénonce l’instrumentalisation de la justice. Pour le conseiller spécial et politique de Moïse Katumbi Chapwe, cette condamnation « inique » est la voie rocailleuse à parcourir pour concrétiser l’état de droit en RDC.
« Quelle que soit la peine, une injustice reste une injustice. Je réitère mon entier soutien à notre camarade Jacky Ndala, victime d’une Justice instrumentalisée. Cette condamnation inique montre le chemin qui reste à parcourir par la RDC pour devenir un véritable Etat de droit », a déclaré le président de la plateforme Alliance des mouvements du Kongo (AMK).
Fidèle à ses convictions, Jacky Ndala a refusé d’introduire un pourvoi en cassation. Le numéro 1 de jeunesse du parti de Moïse Katumbi a accepté de purger sa peine. Il avait été condamné au premier degré à 2 ans de servitude pénale le 20 juillet dernier au cours d’une procédure en flagrance. En appel, la peine a été réduite à 22 mois.
Ouragan via Acturdc.com
