L’article de Scooprdc.net « Débâcle du parc agroindustriel de Bukanga Lonzo : des preuves qui impliquent et accablent Henri Yav et Deogratias Mutombo », n’a pas laissé indifférent l’ancien ministre des finances Henri Yav Mulang, mieux son encourage qui a vite réagi qui n’a pas voulu voir ce dernier être noyé dans un dossier dont sa gestion é été limpide et claire qui accable seuls l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo et son ancien ministre délégué aux finances Patrice Kitebi.
« Qui veut créer le buzz autour du dossier de la débâcle du parc agroindustriel de Bukanga Lonzo ? On veut créer un buzz autour d’un dossier qui est pourtant clair et où tous les éléments sont disponibles », tranche d’emblée un proche de l’ancien Ministre des finances Henri Yav.
En effet, ce proche qui a contacté le média en ligne, précise que : « pour autant que ce dossier est en justice, nous sommes tenus à l’obligation de réserve. Il serait inconvenant et malveillant de l’alourdir avec des affirmations pompeuses qui résisteraient difficilement à l’analyse, d’autant plus que les différents documents et éléments sont disponibles dans le système administratif ».
De la conception du projet du parc agroindustriel de Bukanga Lonzo à la conclusion des marchés, en passant notamment par le choix de l’opérateur et autres prestataires et fournisseurs, la passation des marchés, des proches du dossier affirment que « Henri Yav n’était pas impliqué et n’y est pas impliqué. La réalisation de toutes ces différentes phases de l’opérationnalisation du projet Bukanga Lonzo est antérieure à sa prise de fonction qui n’est intervenue qu’au courant de la 2ième quinzaine du mois de décembre 2014 ».
En fait, le projet du parc Agro industriel de Bukanga Lonzo commence avant l’entrée en fonction de l’ancien Ministre des Finances, Henri Yav. Ainsi, les paiements mensuels au titre des frais de gestion pour l’opérateur Africom Commodities avaient commencé avec son prédécesseur, Patrice Kitebi. Les références bancaires utilisées par cet opérateur étaient restées les mêmes. Les preuves documentées sont disponibles pour ceux qui voudraient les consulter et les examiner, argument le proche d’Henri Yav.
Bien plus, « les différents ordonnancements des paiements mensuels au profit de cette société étaient faits dans le cadre de l’exécution des engagements que le Gouvernement avait déjà pris avec cet opérateur. Le ministre Yav n’a fait que jouer sa partition dans les limites de ses attributions et en vertu du principe de continuité des services publics de l’Etat », confie une autre source proche du dossier.
“Le recours aux paiements en procédure d’urgence relevait des instructions venant de la Primature. Bien plus encore, l’examen d’autres correspondances disponibles révèle que le Ministre des Finances de l’époque recevait les instructions qui venaient de la Primature, d’autant plus qu’il y avait une cellule à la Primature qui gérait Bukanga Lonzo”, poursuit cette source.
La vérité est que, chacun qui a joué un rôle dans ce dossier assume pleinement ses responsabilités. Des preuves de toutes les opérations sont disponibles. Par ailleurs, il nous revient que l’instruction judiciaire du dossier Bukanga Lonzo se poursuit au niveau de la Cour de cassation. « Etant citoyen respectueux de la justice de son pays, le ministre Yav sait que l’instruction préjuridictionnelle est secrète. On ne saurait donc compter sur lui pour clamer sur la place publique et surtout pas dans les médias qu’il a, à ce stade, été ou non entendu par la justice
», explique toujours ce proche qui estime que dans la presse, Henri Yav est attaqué par une officine dont il connaît les commanditaires.
« Ne serait-il pas indiqué d’affûter ses arguments au lieu de vouloir attaquer selon les besoins, soit la justice, ou l’ancien Ministre des Finances qui n’a fait qu’exécuter les instructions de la Primature dans le cadre du projet Bukanga Lonzo, tel que décidé bien avant ses prises de fonctions ? », s’interroge-t-il dans sa conclusion./Scooprdc.net