Ceni : « Nous n’avons jamais dit que Félix Tshisekedi soutient un candidat » (ECC)

« Nous n’avons jamais, alors jamais cité le Chef de l’État pour dire que c’est lui est en train d’imposer un candidat (président de la Commission électorale nationale indépendante indépendante (Ceni) », déclare, sur Top Congo FM, le pasteur Eric Senga, porte-parole et délégué de l’Église du Christ au Congo (ECC) à la plateforme des confessions religieuses, alors que catholiques et protestants tentent en vain, depuis plusieurs jours maintenant, à rencontrer Félix Tshisekedi au moment où persiste le blocage dans la désignation de l’animateur principal de la centrale électorale congolaise.

Pas nous, les autres

Le pasteur Eric Senga assure que « ce n’est pas l’ECC et la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo, le clergé catholique qui) ont fabriqué ce témoignage. Ce sont les mêmes collègues, les 6 » qui ont été à la manœuvre, indique-t-il.

« En pleine plénière de désignation, un des candidats, retenus sur la liste, fait un message sms pour dire : enlever mon nom sur la liste des candidats présidents, parce que je suis sous menace. Le sms existe, c’est dans le téléphone de l’un des chefs (spirituels) qui sont là-bas », parmi les 6, accuse le délégué protestant.

Une solution peut être trouvée dans 1 heure

Par ailleurs, l’ECC, qui assure la vice-présidence de cette sous-composante de la Société civile, prétend continuer à croire à un consensus de l’ensemble de confessions religieuses sur l’homme qui devra administrer le prochain cycle électoral.

« Même dans 1 heure. Il nous suffit seulement d’avoir des garanties de bonne foi, que chacun fasse un dépassement », clame-t-il.

« L’ECC et la Cenco, nous avons déjà fait des propositions de sortie de crise qui ont été mûries et réfléchies », confie Eric Senga.

Cette bonne volonté affichée, devrait-il prendre la forme d’un nouvel appel à candidatures ?

« Nous en avons déjà dans une base de données », fait savoir le porte-parole de l’ECC, « mais ça ne sera pas non plus, un péché pour nous, de prendre d’autres compatriotes qui n’ont pas été enregistrés en amont », laisse-t-il entendre.

mediacongo.net

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