CENI : l’ECC demande à l’Assemblée nationale de rejeter le PV déposé par les six confessions religieuses « pour permettre un plus large consensus »

Officiellement le processus de désignation du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et un membre de plénière est à l’arrêt à cause du manque de consensus entre les huit confessions religieuses. Six parmi ces dernières ont affirmé vendredi avoir terminé les travaux après le dépôt mercredi dernier au bureau de l’Assemblée nationale du PV de désignation des délégués à la CENI. Mais les catholiques et les protestants continuent de réclamer un large consensus pour désigner le successeur de Corneille Nangaa.

C’est dans ce cadre que l’Eglise du Christ au Congo (ECC) a appelé ce samedi l’Assemblée nationale à rejeter simplement le PV déposé par le groupe de six confessions religieuses afin de permettre un plus large consensus.

« En principe, le soi-disant PV et l’acte de son dépôt n’ont aucune valeur juridique. Tout est fait dans l’illégalité. L’#AN devra être prudente en vue d’éviter d’endosser une crise au sein des institutions. Rejeter ce PV pour permettre un plus large consensus, c’est la bonne part », a écrit l’ECC sur son compte Twitter.

L’ECC évoque également le statut juridique du groupe de six. « Juridiquement, le #G6 n’existe pas. Sauf si chaque confession allait de manière autonome. L’article 10 de la Loi portant organisation et fonctionnement de la #Ceni exige que la commission qui doit présenter le candidat-président ait une expertise électorale avérée ».

Les deux plus grandes confessions religieuses du pays ont saisi le Chef de l’Etat afin d’obtenir son arbitrage comme ce fut le cas l’année dernière toujours avec six confessions qui avaient désigné la candidature de Ronsard Malonda jusqu’à la faire entériner à l’Assemblée nationale. Les catholiques et les protestants tiennent à cette jurisprudence.

Mais le G6 estime que le Chef de l’Etat n’a pas un rôle à jouer dans ce processus. « Il n’y a pas de rapport entre ce que nous faisons et la Présidence de la République. Une volonté de ne pas terminer la question. Peut-être ils ont voulu satisfaire à la demande des autres », a dit Dodo Kamba, représentant légal de l’Eglise du réveil au Congo (ERC).

Actualite.cd

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