CENI : « La candidature de Denis Kadima ne doit pas passer sans consensus» (DYSOC)

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La Dynamique pour la Sortie de Crise (DYSOC) a, dans une déclaration publique du samedi 02 octobre et dont une copie est parvenue à la rédaction de Acturdc.com, demandé à la population congolaise de s’unir comme un seul homme pour empêcher à l’Assemblée Nationale d’oser entériner la candidature de Denis Kadima considéré comme proche du régime de Félix Tshisekedi.

Jean-Pierre Lisanga Bonganga, Coordonnateur de la Dynamique pour la Sortie de Crise (DYSOC) a indiqué qu’une pression de l’actuel régime sur l’Assemblée Nationale plongera le pays dans un grand désarroi. La mauvaise gestion de cette situation risquerait de conduire le pays dans les extrêmes en favorisant la mise en place d’une situation de guerre devant laquelle personne ne saura tenir.

«… tout passage en force par la désignation du Président de la CENI sans consensus risque de mettre le pays à feu et à sang, situation dont le président Mboso porterait seul la responsabilité devant l’histoire… . La DYSOC invite le peuple congolais à rester vigilant et mobilisé comme en 2015 pour barrer la route à l’entérinement de Monsieur Denis Kadima à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et faire échec à l’imposture», a déclaré Lisanga Bonganga.

Pour Lisanga Bonganga et la Dynamique pour la Sortie de Crise (DYSOC), Félix Tshisekedi et ses acolytes sont les seuls responsables de la crise qui se vit dans le choix du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Le blocage est le fruit d’une main mise et un contrôle sans précédent dans l’histoire de la République Démocratique du Congo avec comme seule motivation, organisée la fraude électorale dans une certaine mesure. Le président de l’Assemblée Nationale, Mboso N’kodia est utilisé par le régime Tshisekedi pour faire passer cette volonté, volonté que ne partage en aucun cas le peuple congolais.

«Apres la réforme unilatérale et partisane de la loi portant organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), imposée par le pouvoir en place, le processus électoral devant conduire à l’organisation des élections générales crédibles et apaisées en 2023, est actuellement suspendu, à la désignation consensuelle du président de la CENI par les confessions religieuses, telle que prévue par la loi. A ce jour, le président Mboso N’kodia téléguidé, s’arrose des pouvoirs exorbitants d’un droit atypique, d’accorder des délais dilatoires aux confessions religieuses pour trouver un consensus, tout en plantant d’avance le décor de son échec, qu’il voudrait imputer aux Églises catholiques et protestantes clairvoyantes, alors qu’il sont lui et le pouvoir en place, les véritables tireurs des ficelles du blocage», a-t-il dénoncé.

Pour rappel, le tête-à-tête entre les confessions religieuses du samedi 02 octobre n’a pas apporté grand chose dans la recherche du choix consensuel. Les discordes ne cessent de ralentir la marche pacifique du Congo vers les élections apaisées en 2023.

Gaël Hombo/acturdc.com

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