Bruxelles : Félix Tshisekedi accuse le pouvoir de retarder la tenue des élections

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Au cours d’une conférence de presse, le vendredi 19 mai 2018 à Bruxelles, Le président de l’UDPS, Félix Tshisekedi, a abordé trois points, précisément, la situation de l’UDPS après la tenue de son congrès, la situation humanitaire caractérisée par l’existence de plusieurs foyers de tension à travers le pays, et enfin, l’état du processus électoral en cours en RDC.

Pour Félix Tshisekedi, la situation actuelle du processus électoral est similaire à celle de 2016 ainsi que de 2017, avec le risque de non-organisation des élections. Et l’UDPS a décidé d’anticiper, avec déjà la campagne diplomatique en Afrique, en Europe bientôt en Amérique. Si au 23 décembre 2018 les élections n’étaient pas organisées, a-t-il indiqué, l’UDPS exigera le départ de Joseph Kabila.

Quant à l’usage éventuelle des machines à voter, l’élu de Mbuji-Mayi a déclaré qu’il était hors de question de les employer pour deux raisons : elles ne figurent pas dans la loi électorale, ni dans le calendrier électoral.; et elles ne sont pas fiables. Et d ‘ajouter ironiquement : « le peuple les appelle machines à tricher, tout un symbole ».

Candidat à la présidentielle, Félix Tshisekedi a précisé qu’il ne veut pas d’un poste de Premier ministre. Pour lui, il n’est pas question qu’il devienne Premier ministre avant les élections de cette année.
Au sujet du rapatriement du corps d’Étienne Tshisekedi de Bruxelles à Kinshasa, Félix Thsisekedi dit attendre d’avoir des signes fermes et clairs pour se prononcer. « Nous avons déjà passé 16 mois à attendre. Nous ne croirons que quand nous aurons une date fixe », a-t-il fait savoir.

Le président, récemment élu de l’UDPS, a soulevé certains aspects qui pourraient négativement impacter sur la tenue des élections conformément au calendrier électoral. « Le fait que le gouvernement avait mis tant de passion et d’énergie à refuser la main tendue de la communauté internationale réunie à Genève pour trouver les voies et moyens de venir en aide aux populations en détresse dans le pays prouve à suffisance qu’il existe dans les calculs du régime dictatorial de Kinshasa, un scénario du pire, pour empêcher la bonne tenue des élections crédibles, libres et transparentes », a fait remarquer Félix Tshisekedi.
Et d’accuser : « Les foyers des tensions observés dans différentes parties du pays seraient entretenus par le gouvernement pour justifier la non-tenue des scrutins à la date prévue par le calendrier électoral ». a-t-il déclaré

Source : times.cd

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