Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce jeudi 29 octobre 2020, démenti la rumeur selon laquelle le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso aurait prodigué des conseils à son homologue de la RDC de continuer à négocier avec son prédécesseur.
Piqué de colère, A. Kabuya a qualifié cela d’un gros mensonge fabriqué par la famille politique de Joseph Kabila.
« Il y a une fausse information qui circule selon laquelle, le président Sassou aurait prodigué des conseils au chef de l’État de continuer à négocier avec son prédécesseur. Je peux vous rassurez que c’est une fausse information qu’ils cherchent à faire circuler dans l’opinion pour continuer à garder en prison les élus du peuple, qui ont pris conscience de tourner la page Kabila. Ils doivent comprendre ça une fois pour toutes au lieu de spéculer les mensonges sur un chef d’État d’un pays voisin qui n’a rien avoir avec tout ce qu’ils ont fait. Est-ce qu’ils peuvent dire aussi à l’opinion combien de fois le président qu’ils ont cité a déjà prodigué des conseils à leur autorité morale de le rappeler à l’ordre, de ne plus bloquer l’actuel président de la République et de ne plus bloquer ses actions ?. C’est du mensonge, le président Sassou n’a jamais dit ça », a-t-il démenti.
Toutefois, il a promis de parler à certains élus de cette famille politique de manière officielle pour leurs faire comprendre que la situation va très mal.
« Je peux dire aux amis que moi je dois maintenant parler avec certains députés d’une manière officielle, que voilà la situation va très mal c’est à vous de tirer toutes les conséquences. On va continuer à discuter de quoi? Ils veulent faire croire à l’opinion que la situation est normale, le président Tshisekedi est en train de négocier avec nous, c’est faux et archi faux. Les consultations vont aboutir et il y aura des nouvelles options qui seront levées après ces consultations», conclut-il.
Il sied de signaler que depuis la prestation de serment des trois juges de la Cour constitutionnelle et l’annonce faite par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, sur le début des consultations avec les forces politiques et sociales les plus représentatives , la coalition FCC-CACH traverse une zone de turbulence.
7sur7.CD/acturdc.com
