Le député national Alphonse Ngoyi Kasanji, a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD le vendredi 20 août 2021, confirmé la présence des délégués de l’opposition au sein de la Commission paritaire instituée par l’Assemblée nationale pour examiner les dossiers des candidats membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
À l’en croire, les membres de l’opposition qui y siègent sont tous connus.
« Si dans la commission il y a les membres de l’opposition qui siègent, ils sont connus, nous les connaissons tous. Mais si au sein de cette commission paritaire, vous trouvez les membres du PPRD/FCC, les députés de LAMUKA…et les autres, ce qu’elle est légale. Il n’y a pas de problème. Il ne suffit pas qu’un monsieur qui a la volonté de bloquer le pays et l’organisation des élections en 2023, puisse nous obliger sa volonté à lui seul. Mais si les députés en toute indépendance trouvent que nous sommes de l’opposition, nous devons aller siéger pour faire avancer les choses. Je ne vois aucun mal. À ma connaissance, il y a des députés de l’opposition qui siègent au sein de la commission paritaire », a déclaré Ngoyi Kasanji.
Il a, en outre, appelé les élus nationaux de l’opposition à se désolidariser de certains chefs des partis politiques pour favoriser l’avancement des choses.
« Le président Mboso s’est adressé à ceux qui militent pour le blocage des élections en 2023. Il leur a dit bon, aujourd’hui, vous refusez de venir, le jour où vous accepteriez de venir siéger dans la commission, ceux qui siègent aujourd’hui refuseront aussi. Donc, les députés consciencieux qui ont l’amour du pays, je les appelle à se désolidariser de certains chefs des partis politiques qui militent pour le blocage du pays. Qu’ils s’engagent à favoriser l’avancement des choses afin qu’on organise les élections en 2023 », a ajouté l’élu de Mbuji-Mayi.
Rappelons que le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila a refusé d’envoyer ses délégués à la Commission paritaire. Certains élus du PPRD ont accusé Christophe Mboso, président de la chambre basse du parlement, de vouloir procéder au débauchage de quelques députés nationaux pour « crédibiliser » la commission paritaire.
7sur7.cd