La Dynamique pour une sortie de crise (Dysoc) dénonce la stratégie malicieuse de l’Union sacrée de la nation visant à intégrer dans la loi électorale la notion de « congolité » qui est selon lui, teintée de racisme contre les métis, pour écarter certains candidats gênants à la magistrature suprême, comme Moïse Katumbi.
Le coordonnateur de cette structure, Lisanga Bonganga estime que l’objectif réel est faire du président Tshisekedi le candidat unique à la prochaine présidentielle.
« Cette fâcheuse tendance, visant à exclure certains candidats à l’élection présidentielle, sous le fallacieux prétexte, qu’ils seraient soit de père ou de mère de race blanche, a pour objectif réel d’aboutir à la désignation de Félix Tshisekedi comme candidat unique à la prochaine élection présidentielle, dans le pure style des régimes dictatoriaux tant décriés », a-t-il dénoncé.
L’ancien ministre des Relations avec le Parlement précise que « le cas du président d’Ensemble pour la République, monsieur Moïse Katumbi, défraie déjà la chronique et provoque, depuis un certain temps, des échanges de bas étage, opposant les partisans du président Félix Tshisekedi à ceux du président Moïse Katumbi.
« Des reformes électorales partisanes » (Bonganga)
La coordonnateur de la Dynamique pour une sortie de crise (Dysoc), Jean-Pierre Lisanga Bonganga condamne également le passage en force du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, qui se met dans le schéma de l’adoption unilatérale des reformes électorales partisanes.
Pour la DYSOC, le seul son de cloche de la famille politique du président Félix Tshisekedi, sur les réformes, ne suffit pas pour garantir la paix et la sécurité en République démocratique du Congo (RDC).
Le proche de Martin Fayulu estime que le moment est venu pour dégager un consensus sur ces réformes, sous les bons offices des confessions religieuses, en vue des élections démocratiques et apaisées.
« Le gouvernement étant aujourd’hui formé, l’heure a sonné pour que les confessions religieuses, notamment les évêques catholiques et protestants, prennent l’initiative de réunir autour d’une table, les parties prenantes à la crise de légitimité, pour l’adoption des réformes consensuelles, afin de garantir l’organisation des élections apaisées, transparentes et crédibles », a-t-il indiqué.
La DYSOC soutient qu’il n’est pas question de se précipiter dans le processus de désignation du président de la CENI avant l’adoption consensuelle des réformes électorales impératives, telles que proposées à ce jour, par le présidium de la coalition LAMUKA, conduite par les présidents Martin Fayulu Madidi et Adolphe Muzito, sans oublier le FCC du président nonoraire Joseph Kabila.
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