Le mouvement Lutte pour le Changement (LUCHA) exige la dépolitisation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Pour lui, la main mise de la politique sur cette grande institution indépendante est la cause majeure des disensus entre les confessions religieuses. La LUCHA a profité de la rencontre des confessions religieuses prévue ce samedi 02 octobre pour ramener à la lumière la question de la politisation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Elle affirme qu’il n’y a qu’un regarde assidu vers le passé dans l’intention d’apprendre qui peut apporter des modifications tant attendues.
«(…) nous réitérons notre notre appel à tirer les leçons du passé et à dépolitiser totalement la CENI», a-t-elle tweeté ce 02 octobre.
Déjà pour commencer, le Mouvement Lutte pour le Changement a déjà une orientation. Pour la LUCHA, “(…) révision de la loi actuelle sur la CENI, taillée sur mesure par Félix Tshisekedi et son «Union Sacrée». C’est cela le premier problème que les chefs de confessions religieuses devraient avoir le courage de dénoncer, avant toute autre considération”
Le Mouvement Lutte pour le Changement estime que la modification de la loi sur la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) permettra d’assurer l’intégrité de l’institution en l’offrant la possibilité d’être totalement indépendante et neutre. La LUCHA juge nécessaire que cette modification soit faite pour assurer des élections libres, transparentes et démocratiques dans les années à venir. Le futur se joue aujourd’hui, et cela ne peut se gagner sans changement de la loi sur la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) qui donne une large marge de manœuvre à Félix Tshisekedi. Les hommes passent mais les institutions restent et les décisions de ces hommes ont toujours d’une manière ou d’une autre des conséquences sur les prochaines générations. Le pays ne peut devenir stable que si et seulement si, la centrale électorale devient indépendante.
«A long terme, tout le monde (le peuple, la majorité et opposition) à gagner d’une CENI réellement indépendante et neutre, quel que soit le régime en place. Il en va aussi de la crédibilité des élections et de la stabilité politique du pays», a-t-on rajouté.
Il convient de retenir que les confessions religieuses se réuniront ce samedi 02 octobre 2021 à Kinshasa pour des pourparlers sur la question du choix du futur président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Après les échanges non salutaires le 31 juillet dernier, les deux camps devront se mettre ensemble sur le choix du successeur de Corneille Nangaa. Pour l’Eglise de Christ au Congo (ECC), “il est déjà octobre. Il n’y a plus de temps à perdre. Le choix doit porter sur le fondement des valeurs éthiques et morarales”, dit-il.
Gaël Hombo/acturdc.com