A.N : Kabund dénonce les règlements de comptes après l’ouverture d’un dossier disciplinaire à sa charge
L’étau serait en train de fortement se resserrer autour de Jean-Marc Kabund. L’ancien président ad intérim de l’Union pour la Démocratie et le Projet Social (UDPS) serait pris dans le filet du l’oiseleur après sa sortie médiatique du lundi 18 juillet dernier. Après la suspension des travaux du stade Docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba financés par l’ex proche du régime, c’est au tour de l’Assemblée Nationale de prendre la parole pour dénoncer les propos incendiaires de celui qu’on surnomme 520 Gigas et l’ouverture d’un dossier disciplinaire à sa charge.
En effet, dans un communiqué officiel de l’Assemblée nationale du 21 juillet dernier dont une copie est parvenue à acturdc.com ce vendredi, le bureau de la chambre basse du parlement a désapprouvé et condamné ces propos qu’il qualifie d’indignes, et à exigé l’ouverture d’un dossier disciplinaire à charge de Jean-Marc Kabund pour ses propres injurieux, diffamatoires et outrageants à l’encontre du Chef de l’Etat.
« Le bureau de l’Assemblée nationale désapprouve et condamne avec fermeté ces propos indignes d’un député national et constructifs de l’infraction d’outrage au Chef de l’État et qui devrait interpeller les autorités judiciaires compétentes », écrit la Rapporteure adjointe Colette Tshomba.
Pour Jean-Marc Kabund et son entourage, il ne s’agit là que d’un règlement de compte. L’ex protégé du régime Tshisekedi estime qu’il s’agirait d’une démarche malencontreuse de l’Assemblée nationale qu traduit la panique. Dans le foulée, le politique a tout de même profité de l’occasion pour pointer du doigt la désacralité qui se vivrait au sein de l’hémicycle de la chambre basse.
“ Il faut considérer la démarche d’une expression de panique ou d’une peur. Cela démontre que l’Assemblée nationale est désacralisée, elle est devenue une véritable caisse de résonance dans laquelle on assiste à des règlements de comptes”, a déclaré Kabund au micro de RFI
Gaël Hombo/acturdc.com