Mike Hammer, ambassadeur américain en poste à Kinshasa, a annoncé ce mercredi que le retour de la RDC à l’AGOA (African Growth Opportunities Act, Loi sur la Croissance et les Opportunités de Développement en Afrique, a été approuvé par la maison blanche.
Cette loi votée en 2000 permet aux pays de l’Afrique Subsaharienne d’exporter sur le marché américain sans droit de douanes.
Pour être admis à l’AGOA, le pays éligible doit s’efforcer d’améliorer, entre autres, le respect des droits de l’Homme, les normes du travail et l’État de droit.
Pour rappel, Félix Tshisekedi, a demandé, avait en juillet, demander au gouvernement de préparer un « rapport circonstancié » à envoyer aux Etats-Unis d’Amérique pour le retour de la RDC dans l’AGOA.
« La RDC a pris des mesures qui constituent des réponses positives aux demandes des Etats-Unis et de la communauté internationale, remédiant ainsi à la situation qui avait justifié son exclusion » avait dit le Chef de l’Etat.
Au nombre de ces avancées démocratiques qui « cimentent l’instauration d’un véritable Etat de droit en RDC », Félix Tshisekedi avait cité le retour de la liberté d’expression et de l’ouverture de l’espace médiatique ; la mise en place d’un dispositif efficace de lutte contre la traite des êtres humains ; la mise en place effective d’une agence de lutte contre la corruption ; l’affirmation par la RDC de la tolérance zéro dans le recrutement des enfants dans les Forces armées ou encore l’élaboration d’une stratégie d’inspection de travail à l’échelle du pays.
Aujourd’hui, environ 40 pays d’Afrique subsaharienne bénéficient des effets de la loi AGOA. La RDC avait été suspendue de ce mécanisme depuis depuis fin décembre 2010.
Actualite.CD/acturdc.com