La lenteur du gouvernement congolais a poussé la Confédération Africaine de Football (CAF) a changé la date et le lieu du match qui va opposer le Tout-puissant Mazembe à l’Espérance de Tunis, comptant pour la première édition de l’Africa Football League.
Prévue le samedi 21 octobre à Lubumbashi, cette rencontre va se jouer finalement le dimanche 21 à Dar es Salaam, en Tanzanie.
« 𝐂𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐝𝐚𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐚𝐭𝐜𝐡 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚𝐮 𝐓𝐏 𝐌𝐚𝐳𝐞𝐦𝐛𝐞 𝐩𝐫e𝐯𝐮 𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢 𝐋𝐮𝐛𝐮𝐦𝐛𝐚𝐬𝐡𝐢. 𝐎𝐧 𝐣𝐨𝐮𝐞𝐫𝐚 𝐝𝐢𝐦𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 à 𝐃𝐚𝐫 𝐞𝐬 𝐒𝐚𝐥𝐚𝐚𝐦 𝐬𝐞𝐥𝐨𝐧 𝐥𝐚 dernière 𝐧𝐨𝐭𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐀𝐅. », relève le club tunisien via les réseaux sociaux.
D’après le club lushois, cette modification de date et lieu est dûe aux manœuvres du gouvernement central de la République Démocratique du Congo.
« T𝒐𝒖𝒕 𝒍𝒆 matériel 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝑨𝑭, 𝒚 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒊𝒔 𝒍𝒂 𝑽𝑨𝑹, 𝒅𝒆𝒎𝒆𝒖𝒓𝒆 bloqué 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒐𝒖𝒂𝒏𝒆 à 𝑳𝒖𝒃𝒖𝒎𝒃𝒂𝒔𝒉𝒊 𝒆𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒔𝒂𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒊𝒔𝒔𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒕 Invités 𝑽𝑰𝑷 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝑨𝑭 𝒏’𝒐𝒏𝒕, à 𝒄𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓, 𝒑𝒂𝒔 été délivrés . 𝑷𝒂𝒓 𝒔𝒐𝒏 𝒂𝒕𝒕𝒊𝒕𝒖𝒅𝒆 𝒊𝒏𝒆𝒙𝒑𝒍𝒊𝒄𝒂𝒃𝒍𝒆, 𝒍𝒆 𝒈𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒓𝒊𝒗𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆 équipe 𝒄𝒐𝒏𝒈𝒐𝒍𝒂𝒊𝒔𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒆𝒏𝒖𝒆 𝒂𝒖 𝒔𝒆𝒊𝒏 𝒅𝒖 𝒄𝒆𝒓𝒄𝒍𝒆 très fermés 𝒅𝒆𝒔 géants 𝒅𝒖 𝒇𝒐𝒐𝒕𝒃𝒂𝒍𝒍 𝒂𝒇𝒓𝒊𝒄𝒂𝒊𝒏 𝒅’𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒓 𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒍𝒖𝒊 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓 𝒍𝒆 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒊𝒔𝒒𝒖𝒂𝒍𝒊𝒇𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒉𝒐𝒏𝒕𝒆𝒖𝒔𝒆. », peut-on lire.
Le Tout-puissant Mazembe est le seul club de football congolais retenu pour participer à la 1ère édition de Super Ligue Africaine. Outre le champion de la RDC, 7 autres clubs prendront part à cette compétition réservée aux plus grandes écuries du continent noir. Il s’agit de Al Ahly d’Égypte, Espérance de Tunis, Wydad Athletic Club de Casablanca, Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud, Simba SC de la Tanzanie, Horoya de la Guinée et Petro Luanda.
D’après les résolutions trouvées à l’issue de la 44ème Assemblée générale de l’instance panafricaine de football, tenue en Tanzanie, 100 millions de dollars américains seront distribués aux équipes participantes, et le champion aura la cagnotte de 11,6M$.
Notons que l’objectif affiché de ce tournoi est de créer un écosystème qui permettra de promouvoir et développer le football africain à tous les niveaux sur le continent au travers d’investissements, de sponsors, de fonds de développement, et d’une amélioration des infrastructures.
/opinion-info.cd