Vital Kamerhe : « Je pouvais mourir, tu ne peux souhaiter envoyer quelqu’un là-bas »

Vital Kamerhe se restaure après sa période d’incarcération. Après des mois en Europe pour des soins de santé, un retour à Kinshasa marqué par du temps passé dans ses fermes, l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi va bientôt relancer son activisme politique. Mais avant tout, il y a des préalables.

« Je vais organiser une messe d’action de grâce à Kinshasa comme à Bukavu pour remercier le Seigneur de m’avoir gardé en vie. Je pouvais mourir. Tu ne peux souhaiter envoyer quelqu’un à cet endroit. Il peut mourir », a t-il dit au sortir de sa rencontre mardi avec Félix Tshisekedi.

Il se sent soulagé et pense au pardon: « Aujourd’hui, je dois remercier la Cour de cassation, la juridiction qui juge les jugements. Aujourd’hui, je suis acquitté. Le maître-mot maintenant, c’est le pardon. Pardonnons-nous et mettons-nous au ensemble pour bâtir un Congo où il fera beau vivre ».

Vital Kamerhe se présente également en rassembleur: « On se moque de nous. Avec tout ce que nous avons comme ressources, nous passons tout notre temps à nous faire des coups bas, à nous détester. L’épreuve endurée est en dessous de ce que nous pouvons donner à notre patrie, à notre communauté ».

Pour rappel, les deux personnalités se retrouvent après plus de deux ans de séparation due au procès dit de 100 jours à l’issue duquel l’ancien directeur de cabinet et allié politique a été acquitté le 23 juin dernier.

Condamné à 20 ans de prison pour détournement de près de 50 millions de dollars, Vital Kamerhe a été « totalement acquitté en appel. Pour le contexte, en 2018, M. Kamerhe s’était désisté en faveur de M. Tshisekedi à la fin de la campagne présidentielle et, selon un accord entre les deux hommes, devait être candidat pour la prochaine élection prévue fin 2023.

Acturdc.com

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