« Il n’y a pas des démissions en cascade à la CENI » , Commission électorale nationale indépendante, répond, à TOP CONGO FM, le directeur de cabinet du président de cette institution d’appui à la démocratie.
« La réalité est qu’il ya des collègues qui vivent très mal cette situation (8 mois sans salaires ni primes). Donc, nous avons reçu (les lettres de) démission de deux collègues. Au lieu d’attendre que les autorités compétentes en prennent acte, elles se comportent de manière inappropriée dans les médias », avoue Dieudonné Tshiyoyo.
Il rappelle que « le personnel spécialisé au sein du cabinet est régi par le règlement administratif et financier qui lui exige une certaine conduite. C’est dans ce cadre qu’il y avait des actions disciplinaires pour faute lourde initiées à l’encontre de ces collègues pour manquement aux obligations liées à leurs fonctions ».
8 mois impayés
« Pendant les opérations, nous étions déjà en crise. Depuis le début de cette année, nous sommes impayés. Nous réclamons nos droits, mais la CENI utilise des méthodes antidémocratiques. C’est une institution qui devrait être modèle, mais elle n’arrive pas à bien gérer l’argent mis à sa disposition », dénonce, à TOP CONGO FM, un cadre de la CENI, qui réclame 8 mois de salaire et de primes. .
« La CENI n’est pas une institution qui génère des ressources financières. Elle dépend totalement de la dotation du gouvernement pour son fonctionnement, la rémunération de ses agents et toutes les opérations électorales ou référendaires ainsi que pour les investissements », explique le directeur de cabinet de Dénis Kadima (photo)
Reconnaissant que « c’est un fait établi que les agents et cadres de la CENI accusent plusieurs mois d’arriérés de salaire et de primes », Dieudonné Tshiyoyo indique que « le problème est que le budget 2023 de la CENI n’a pas été totalement décaissé par le gouvernement. Et le budget 2024 n’a même pas encore été exécuté d’un seul iota » , alors que ces agents accusent le président de la CENI d’avoir détourné leur argent.
Par ailleurs, il rassure que « la direction de la CENI est consciente de cette situation et fournit tous les efforts pour régler ce problème. La majorité des agents et cadres de la CENI est consciente de cette situation. Elle l’accepte avec beaucoup de sacrifice et d’abnégation ».
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