À quelques heures de l’ouverture prévue à Luanda des pourparlers annoncés par la médiation angolaise ce mardi 18 mars, des doutes qui persistaient sur la participation des différentes parties se dissipent. L’AFC/M23 a annulé sa particip
Un ordre de mission avait pourtant été établi. Signé par Corneille Nangaa, il prévoyait une délégation de cinq personnes, conduite par Benjamin Mbonimpa, secrétaire exécutif de l’AFC/M23.
Un nom bien connu, inscrit sur la liste des personnalités sanctionnées par l’Union européenne depuis juillet 2024. Les quatre autres membres annoncés étaient des juristes, des administratifs et un responsable militaire.
Leur itinéraire était défini : passage par l’Ouganda, vol affrété par l’Angola, séjour de quatre jours à Luanda et retour prévu à Goma le 21 mars.
Les nouvelles sanctions européennes pointées du doigt
Mais tout a basculé avec l’annonce de nouvelles sanctions européennes, selon le mouvement. L’Union européenne a ajouté plusieurs figures de l’AFC/M23 à sa liste de sanctions, dont Bertrand Bisimwa, coordonnateur adjoint, ainsi que Désiré Rukomera, John Imani Nzenze et Jean Bahati Musanga.
Autre point de crispation : la situation militaire. Le mouvement accuse les FARDC d’avoir lancé une contre-offensive, notamment avec le déploiement de l’aviation militaire dans le territoire de Walikale où le groupe armé a fait une percée ces derniers jours.
Côté gouvernement congolais, la ligne est plus claire : une délégation se rendra bien à Luanda. Une source officielle le confirme, tout comme la présidence congolaise, qui n’a toutefois pas encore dévoilé les noms des délégués.
rfi