Il s’agit de la journaliste Rozenn Kalafulo de la radio communautaire Pole FM émettant dans la ville de Goma au Nord-Kivu. Dans une note d’alerte publiée la soirée de ce lundi 12 octobre, le Collectif des Radios et Télévisions Communautaires du Nord-Kivu, CORACON indique que Rozenn Kalafulo vit en clandestinité. Cette dernière a appris que son assassinat « serait » planifiée par des officiers militaires.
D’après notre source, cette menace de mort à l’égard de Rozenn Kalafulo rédactrice en chef de ce média, fait suite à une question sécuritaire soulevée lors de la conférence de presse animée le 8 Octobre 2020 à Goma par le Président de la République.
« La journaliste a pris part à la conférence de presse. Elle a posé la question de savoir si le président de la République était au courant de l’affairisme mené par certains officiers de l’armée congolaise au détriment des opérations de traque de groupes armés », écrit le coracon.
Ainsi, le CORACON sollicite : « l’implication de l’autorité nationale à tous les niveaux pour protéger la journaliste Rozenn Kalafulo qui fait son travail de journaliste avec professionnalisme », souhaite le collectif.
Et « de s’assurer en général que la liberté de presse est respectée au Nord Kivu et sur tout le territoire de la République démocratique du Congo », chute la note d’alerte.
Journaldesnations.com/acturdc.com
