Une première dans la peau de Mayele

Une semaine après son but avec les Leopads contre le Soudan au stade des martyrs, Fiston Kalala Mayele a fait ses débuts en match officiel avec Pyramids dimanche dernier. Un baptême de feu un peu timoré pour le buteur congolais en ligue des champions. Voici le condensé.

Une premier mi-temps en mode « isolation »

Tout seul devant, se démenant comme un petit diable, sans réellement trouver de quoi mettre sous ses jambes.

Fiston Mayele a sorti une première période presque vide en rendement offensif. Inhabituel pour son talent, mais un ratio qui s’explique par son changement d’air et d’équipe. En clair, les complicités ne sont pas les mêmes que celles tissées autour et pour lui à Young Africans. En temoigne ses pauvres 5 ballons touchés tout au long des 45 premières minutes, dont seulement deux dans la surface adverse. Pauvreté !

3e : Mayele touche son premier ballon du match. Il ne parvient pas à reprendre de l’extérieur du pied le centre du très remuant Mostafa Mohamed Fathi.

12e : Il tente un petit majer pour couper la trajectoire d’un centre de Ibrahim Adel Hassan, mais sa position ne le lui permet guère.

16e : Précieux, comme à son habitude dans le décrochage, il provoque un coup franc bien placé.

La mi-temps arrive sur ce ton et Fiston Mayele regagne les vestiaires tête basse, sans doute en signe d’insatisfaction de ses 45 premières minutes.

Une deuxième période encore plus terne

Il n’aura disputé que 3 petits ballons, qui plus est dans des laborieuses conditions. Déficitaire !

Mayele attend dix minutes pour toucher son premier ballon en deuxième mi-temps à la 55e. Pire encore, il s’ennuie jusqu’à 26 minutes pour retoucher le cuire. 90 minutes d’ennuies pour une première du Léopard remplacé dans le temps additionnels.

Statistiques : 8 ballons touchés dont 2 seulement dans la surface pendant tout le match.

Constat : L’intégration de Fiston Mayele doit encore attendre. Un scénario très logique pour quelqu’un qui n’a pas encore effectuer tant des séances d’entraînement avec ses coéquipiers. À Yanga toute l’équipe jouait pour lui et sur lui, mais à Pyramids, les connexions sont peinent encore à se fludifier.

/leopardsactu