Le virologue Michel Ekwalanga a conçu un traitement prometteur contre la covid-19. Lors de son passage à Kinshasa, le protocole utilisé, qui est également préventif, a soigné plus de cent malades en 5 jours contrairement à d’autres cures plus longues. De retour à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, Media Congo Press (MCP) l’a rencontré.
MCP : Avec votre équipe de chercheurs à l’université de Lubumbashi, vous aviez conçu un traitement pour lutter contre la covid-19 validé par la ministère de la santé, qu’en est-il de la suite ?
Pr Ekwalanga : Nous avions eu des homologations du ministère de la recherche, du comité de la riposte et toutes les autorisations.
Les malades qui ont été confiés par l’Institut national de recherche biomédicale. C’était un test qui était fait à l’Inrb pour un traitement durant 5 jours différemment des autres. Notre traitement a guéri 120 personnes atteintes de la covid-19. C’est aussi un traitement préventif, c’est-à-dire qu’on a soigné les malades sans gants ni masque. Il y a un volet préventif qu’on peut donner à tout le monde. Maintenant que le traitement est avalisé, je pense que le gouvernement va mettre les moyens, mon traitement a été jugé à 100 % d’efficacité.
MCP : le traitement a-t-il des effets secondaires très dangereux ?
Pr Ekwalanga : Voilà l’intelligence de l’université de Lubumbashi. Nous utilisons une approche de repositionnement thérapeutique. C’est-à-dire que nous utilisons les molécules qui sont sur les marchés qui sont pour d’autres maladies, pouvant soigner le coronavirus. Notre protocole ne s’attaque pas au virus, ça booste plutôt le système immunitaire. Autrement, mon traitement n’a pas d’effets secondaires.
MCP : On parle de la deuxième vague… quels sont les éléments probants ?
Pr Ekwalanga : L’augmentation des cas. Nous avons déjà des méga propagateurs dont, un individu peut contaminer plusieurs personnes. Mais il y a aussi des asymptomatiques qui peuvent aller jusqu’à 15 contaminations.
MCP : En quoi le gouvernement doit-il vous assistez ?
Pr Ekwalanga : Moi et mon équipe avions fait notre part, on a besoin que les autorités nous prêtent la main.
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