Le substitut de l’auditeur militaire supérieur dans la province de la Tshopo, major Ntambwe Tshilembu, se félicite des avancées en matière de lutte contre les violences sexuelles au sein des Forces armées de la RDC (FARDC).
Depuis le 1e septembre 2021 à ce jour, aucun cas de violence sexuelle n’a été rapporté au dans sa juridiction, a révélé cet officier, le mercredi 16 février à Kisangani, au cours d’une cérémonie de remise des brevets aux commandants de grandes unités des FARDC de la 31e région militaire et de l’ex-Province Orientale ayant participé à l’atelier de lutte contre les violences sexuelles au sein des FARDC organisé à Kisangani en août 2021.
Le major Ntambwe Tshilembu indique qu’a cette allure, le changement est certain au sein des troupes :
« Vous avez suivi le commandant région lui-même, qui a dit que depuis que la formation a eu lieu et depuis que les commandants d’unités ont pris l’engagement il n’y avait plus de cas fréquents. Les commandants avaient instruit leurs éléments. Avec cette discipline, il y aura un changement ».
Pour Sylvain Masudi Mudimbi, expert national au bureau du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, l’objectif poursuivi par cet atelier était de vulgariser le plan de lutte contre les violences sexuelles.
« Tous ont pris l’engagement de mettre en place la politique de tolérance zéro en matière de protection et de lutte contre les violences sexuelles au sein des FARDC », a-t-il poursuivi.
Au total, cinquante-six participants à cet atelier, dont dix activistes des droits de l’homme, ont reçu leurs brevets signés par Gilbert Kabanda, ministre de la Défense nationale.
Pour le bureau de terrain du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, ce brevet doit matérialiser la discipline au sein des troupes et la mise en œuvre de la politique de tolérance zéro pour redorer l’image des FARDC en matière de protection et de lutte contre les violences sexuelles. /radiookapi.net