Les députés de la République démocratique du Congo (RDC) font leur rentrée parlementaire ce lundi 16 mars dans la capitale, Kinshasa. Au moins trois sujets chauds les attendent après trois mois de vacances.
Le social, les infrastructures, la Céni sont les points qui vont figurer dans l’agenda de la rentrée parlementaire des députés nationaux et sénateurs de la RDC. En réalité, il s’agit de la session ordinaire de mars.
« Jusque-là, nous voyons qu’il y a beaucoup de choses qui ne marchent pas encore. Je viens du territoire de Sakania dans la botte de la RDC, il n’y a pas de ponts, les routes sont en détérioration totale. Je peux rappeler par exemple la gratuité de l’enseignement qui n’a pas d’effectivité jusque-là », évoque au micro de rfi Serge Konde, député élu de Sakania dans le Haut-Katanga.
Toujours dans le registre du social, son collègue Kalenga Mambere, souligne que « La population s’attend à ce que nous puissions réellement jouer notre rôle de député afin qu’on puisse améliorer le fonctionnement et la gestion de la République ».
Avant d’enchaîner : « Et cela appelle à ce que les députés puissent réellement s’impliquer dans la gestion au quotidien à tous les niveaux, afin que la population sente qu’il y a un contrôle, qu’il y a un suivi, qu’il y a des promesses qui ont été faites qui doivent être respectées ».
Le député de Kasaï, Delly Sesanga, de son côté, parle de l’audition du rapport de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) plus précisément « sur la gestion du processus écoulé, le remplacement des animateurs de cette Céni qui sont arrivés en fin de mandat, la discussion de la nouvelle loi sur cette Céni, la révision constitutionnelle ».
Dans tous les cas, les débats s’annoncent difficiles, compliqués pour les uns et les autres.
Acturdc.com
