La reprise des cours reste hypothétique ce lundi 1er novembre dans les écoles publiques du Nord-Kivu, à cause des divergences entre les enseignants de cette province et leurs délégués aux négociations avec le gouvernement à Kisantu, dans le Kongo-Central.
Deux jours après la reprise des travaux de la commission paritaire gouvernement et banc syndical des enseignants, les délégués des enseignants à ces assises ont lancé, vendredi 29 octobre, un appel à la reprise des cours dès ce lundi dans les écoles publiques.
Cet appel est consécutif aux préalables présentés par le gouvernement, a expliqué Innocent Bahala Shamavu de la Force syndicale nationale (FOSYNAT). Il soutient que ce préalable est tout à fait normal :
« Le gouvernement a donné son préalable. C’était de suspendre la grève. Et ce n’est que normal. On ne peut pas aller en négociation en étant en grève. Nous aussi, nous avons demandé au gouvernement que les Ecoles, pendant que nous serons en train de négocier ici à Mbwela, perçoivent la prime, pour payer les manques à gagner des enseignants et payer les Nouvelles unités (NU) du secondaire ».
Mais les autres membres de l’intersyndicale des enseignants restés en province (Nord-Kivu) disent ne pas être convaincus et appellent à une autre assemblée générale à Goma, ce lundi.
« Nous nous sommes réunis, hier samedi 30 octobre 2021 à Goma. Et tous avons décidé de continuer avec le mouvement de grève, car les enseignants ne peuvent pas rentrer à cause des promesses », a indiqué à Radio Okapi, l’un d’eux, Georges Bareberaho Minane.
Depuis le 27 octobre dernier, ces négociations entre le banc syndical des enseignants et le gouvernement sont en cours. Elles ont d’abord débuté à Kinshasa avant de se poursuivre au Kongo-Central. Elles visent, entre autres, à trouver des solutions aux revendications des enseignants, notamment, sur la fixation de leur barème salarial.
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