181 personnes ont été enlevées dans la province du Sud-Kivu au cours de la seule année 2019. Le territoire d’Uvira vient encore en tête dans cette catégorie suivi du territoire de Shabunda.
C’est ce que rapporte la Synergie des Associations des Jeunes pour l’Education Civique, Électorale et la Promotion des Droits de l’Homme au Sud-Kivu (Sajecek) Forces Vives dans son traditionnel «Bulletin Surprise» paru ce 8 Janvier et consulté en exclusivité par Laprunellerdc.info.
Selon l’organisation, Le territoire d’Uvira a enregistré seul 54 enlèvements suivi du territoire de Shabunda avec 39 cas. Kalehe vient après avec 26 cas enregistrés, 24 cas pour la ville de Bukavu, 20 cas pour le territoire de Fizi, 9 à Kabare alors que Mwenga et et Walungu ont respectivement 5 et 4 cas d’enlèvements, a en croire ce même document.
Cette situation d’enlèvement est devenue un véritable casse-tête dans les provinces du Nord et Sud-Kivu et particulièrement les Chefs-Lieux des Provinces. Dans plusieurs entités, des activistes des droits de l’Homme rapportent des cas d’enlèvement suivis des demandes des rançons. Rançons souvent payées par des membres des familles et/ou d’organisations dont sont issues les victimes. Beaucoup estiment d’ailleurs, que le paiement de rançon aux ravisseurs constitue un élément qui encourage ce système.
Le territoire d’Uvira qui est en tête de liste, est confronté à un activisme des groupes armés locaux et étrangers qui sèment terreur et désolation. Les Forces de Défense et de Sécurité ne cessent d’appeler les communautés à se désolidariser de ces hors-la-loi qui, dit-on, ont un autre agenda pour le pays.
mediacongo.net/acturdc.com