Alors que les échéances électorales approchent en République Démocratique du Congo, les politiques s’activent afin de tirer chacun le drap de son côté. Dans un tweet ce mercredi 23 mars 2022, l’initiateur du Front Patriotique 2023 a annoncé à la nation congolaise toute entière que sa demande de la révision constitutionnelle a été acceptée et retenue pour cette session parlementaire de mars.
Dans sa déclaration, l’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) estime qu’il est une aberration de penser que l’état de siège instauré par le président Félix Tshisekedi dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri peut empêcher cette révision constitutionnelle. A l’en croire, le fait que les mesures régissant l’état de siège ne s’appliquent pas sur toute l’étendue du territoire national est une justification solide dans la recherche de la révision constitutionnelle.
Malgré sa position, Mbikayi fait recours à la Cour constitutionnelle afin de départager les deux camps car selon lui, la loi n’est pas très explicite à ce niveau-là. Il y a quelques jours, l’ancien proche de Joseph Kabila déclarait : “Constitution
Aucune révision ne peut intervenir pendant l’état de siège …
Mais, aucun article n’interdit le débat sur la question ni l’élaboration d’un nouveau projet à soumettre au référendum.
Lors de la révision de 2011,il y avait toujours la guerre ds l’Est;Pas dans tout le pays”.
« Hier à l’AN,notre demande de la révision constitutionnelle a été retenue pr cette session.
Dire que la révision ne peut intervenir pendant l’état de siège ds l’Est est une aberration car cet état de siège ne concerne pas tout le pays!
La Cour Constitutionnelle va nous départager», peut-on lire sur son compte Twitter.
Il sied de noter que Steve Mbikayi propose le passage d’un mandat présidentiel de 5 à 7 ans. Il estime que la Constitution de la 4eme République doit avoir une disposition qui conditionnera le dépôt de candidature à tous les niveaux à la présentation notamment des preuves du payement des impôts des 5 dernières années.
“un délinquant fiscal ne peut prétendre diriger le pays”, dit-il.
Gaël Hombo/acturdc.com