Le conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi, Salomon Kalonda Idi, comparaîtra devant la cour militaire ce lundi 18 septembre. Au cœur des débats : des allégations de collaboration présumée avec des responsables des services de sécurité rwandais, dans une supposée tentative d’agression militaire contre la RDC.
L’accusation soutient que M. Kalonda aurait agi en intelligence avec des hauts responsables rwandais, dont certains sont liés au président Paul Kagame, dans le but d’orchestrer des hostilités en RDC.
L’auditeur militaire, lors d’une précédente audience, a évoqué des contacts présumés avec le major Ngezi Fred du M23, le Général de Brigade Patrick Karuretwa, conseiller du président Kagame, ainsi que plusieurs autres figures militaires rwandaises.
Étonnamment, l’infraction de détention illégale d’armes de guerre, initialement envisagée, n’a pas été retenue contre Salomon Kalonda.
La défense de M. Kalonda réfute catégoriquement ces allégations. Ils rappellent que leur client a été récemment transféré dans un centre médical pour y recevoir des soins. Les avocats de Kalonda, interpellé le 30 mai dernier à l’aéroport de N’djili à Kinshasa, critiquent la manière dont l’affaire a été gérée jusqu’à présent, contestant à la fois les accusations et la légalité de la détention de leur client.
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