Saison 2023-2024 : l’institut français de Kinshasa prévoit des activités, 40 ans après le combat historique d’Ali-Foreman

L’Institut français de Kinshasa, (Halle de la Gombe), aligne au cours de la saison 2023-2024, des programmes alléchants dont une série d’activités commémoratives autour de la célébration de 40 ans du combat de boxe qui a opposé deux grandes figures de la boxe américaine, Muhamed Ali et Georges Foreman, en 1974, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Les responsables de l’Institut français de Kinshasa ont indiqué à la presse le 28 septembre 2023, lors de la présentation dudit programme, que les activités relatives à cette commémoration se tiendront l’année prochaine. 

Françoise Balais, Directrice déléguée de l’Institut français de Kinshasa a, par la même occasion, indiqué que « une nouvelle saison artistique s’ouvre. La création, ses nouvelles dramaturgies et scènes numériques en compagnie des femmes à l’œuvre, nous guidera tout au long de cette nouvelle saison 2023-2024″.

Et d’ajouter: « Nous allons partager ce qui fait de l’expérience esthétique un accélérateur de notre sensibilité au monde, en ce qu’elle la préserve et la cultive. Nos perceptions 

augmentées et notre attention décuplée réarment notre sensibilité comme faculté de juger de « ce à quoi l’on tient » face à l’appauvrissement contemporain de ce que nous pouvons sentir, percevoir, comprendre et tisser comme relation à l’égard du vivant et de sa diversité ».

Présente à cette rencontre avec les professionnels de médias et le monde culturel, l’artiste Sarah Ndele a axé son intervention sur la présentation de sa création (performance), vendredi 20 octobre 2023, à la salle de cinéma de l’Institut français de Kinshasa.

« Face à la guerre dans l’Est du pays, aux conflits tribaux, à l’insécurité dans les provinces, je m’adresse aux sentinelles qui autrefois, veillaient fidèlement sur le peuple congolais: sont-ils toujours présents? Avez-vous perdu votre pouvoir ? », s’est questionnée l’artiste Sarah Ndele.

Cet appel poignant de l’artiste, d’après un document de l’Institut français de Kinshasa, prend la forme d’une œuvre trilogique profondément marquante, mêlant peinture, lumières et sons, pour symboliser la transmission orale de la littérature africaine.

/opinion-info.cd