Le trafic sur la route Mbuji-Mayi-Mwene-Ditu en réhabilitation et modernisation par une entreprise chinoise CREC 7 sera effectif avant décembre 2023, a annoncé Gilbert Kapuku directeur provincial de l’espace Kasaï à l’Agence congolaise des grands travaux du ministère des Infrastructures et travaux publics (ITP).
Selon un communiqué de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT) reçu vendredi à l’ACP, le directeur provincial s’est exprimé ainsi à l’occasion de la visite d’inspection du ministère des Infrastructures diligentée à fin avril dans cet espace à travers cette agence, en vue de se rendre compte de la réalité sur le terrain depuis le lancement officiel des travaux qui étaient décalés avec le démarrage effectif.
« Les travaux ont bel et bien commencé par l’élargissement de la route et qu’il n’était pas question de procéder au décaissement de la chaussée. Et je peux vous rassurer que c’est un projet d’une durée de 11 mois, mais croyez-moi, d’ici décembre, la route sera déjà achevée », a déclaré Gilbert Kapuku, directeur provincial de l’ACGT dans l’Espace Kasaï.
La délégation du ministère des Infrastructures a reconnu que la route est dégradée, tout en soutenant qu’en deux mois de la reprise des travaux, le chantier a avancé. « Les travaux ont démarré il y a deux mois, vous pouvez le constater, il y a vraiment un grand avancement et nous rassurons la population que cette route sera réalisée dans les bonnes conditions », a renchéri le chef de la délégation.
Au cours de cette descente, la délégation a identifié les sites sur lesquels il y a eu des discussions au conseil des ministres pour la construction des infrastructures à caractère social, financé par le projet, dont une école et un forage.
M. Kapuku a fait savoir que, depuis le lancement des travaux au mois de janvier 2023, une inspection de ces sites n’était pas encore faite, car ce dernier a connu un décalage entre le lancement des travaux, la cérémonie officielle, et le commencement effectif de ces travaux qui étaient intervenus deux mois après.
Il a fait également remarquer que le trafic sur la route est coupé suite à une forte présence des bourbiers, avant que la population plaide pour une solution urgente à trouver avec l’entreprise CREC-7, afin que les travaux reprennent.
En effet, les travaux sont sous la direction de l’agence congolaise des grands travaux, qui a pour mandat de faire suivre tous les travaux, et pour cette route nationale no 1 qui se fait dans le cadre du contrat de l’Etat congolais avec l’entreprise Sicomines, les travaux évoluent tout en recadrant certaines choses. « On est sur la nationale numéro 1, qui est la principale porte d’entrée pour le ravitaillement des produits de première nécessité de Mbuji-Mayi, et si les travaux s’arrêtent et la route continue à se dégrader, la pression va augmenter de la part de la population, ça va conduire à une cessation des travaux temporaire, ce que nous souhaitons est que cela soit temporaire et avec une courte durée pour que les travaux s’exécutent très vite », a-t-il conclu./mediascongo.net