Réouverture des Assemblées provinciales : « Mieux vaut tard que jamais »

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Le vice-premier ministre en charge de l’intérieur, Gilbert Kankonde a validé l’autorisation de siéger à nouveau pour les assemblées provinciales en dépit de la pandémie persistante de Covid-19 et des règles à respecter. Cette décision parvenue aux gouverneurs des provinces depuis mercredi 17 juin, est motivée par le fait que toutes les institutions du pays doivent fonctionner et contribuer de manière active à la lutte contre cette pandémie. Mais cette autorisation est-elle arrivée tardivement ?

En principe, les assemblées provinciales sont censées clôturer la cession de mars ce 30 juin avant d’aller en vacances parlementaires qui durent 2 mois et demi au minimum. Durant cession de mars finissante, les députés n’ont presque pas siégé, le travail s’est fait en commission. Car déjà le 18 mars dernier, le chef de l’État annonçait une série de mesures liées à la lutte contre la Covid-19 dont l’interdiction des rassemblements publics de plus de 20 personnes. Du coup, les assemblées provinciales, et nationale ne pouvait siéger. Tout au long de cette période, le travail s’est fait en commission. Mais que vaut finalement cette décision du vice-premier ministre ayant l’intérieur à sa charge ? Pour un député provincial du Haut-Katanga rencontré par notre rédaction ; « Mieux tard que jamais »

Il reste certes moins de 15 jours avant la clôture de la session de mars pratiquement vide, mais il est possible de s’attaquer à l’essentiel pendant ce temps matériellement trop court. Car pour la province du Haut-Katanga par exemple, il y a beaucoup de problèmes urgents nécessitant l’intervention des députés provinciaux, en terme de contrôle ou d’interpellation. Cet élu de Lubumbashi, nous a parlés de la situation très préoccupante de la spoliation des gisements de la Gécamines, de l’insécurité qui ne faiblit pas à Lubumbashi et de la situation économique de la province qui se trouve être dans un marasme absolu. « Toutes ces questions peuvent faire l’objet de questions orales avec débat à l’hémicycle provincial en vue de parvenir à des solutions convenables pour le bien de tous », a-t-il souligné.

Donc la réouverture des assemblées provinciales à l’approche de la date de clôture constitutionnelle de la session de mars n’est pas du tout une mauvaise nouvelle, car elle peut permettre aux assemblées plus souples de travailler sur l’essentiel des questions touche directement la population.

Rédaction / Acturdc.com

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