L’autorité du pouvoir se trouve fragilisée, exposant ses contradictions au grand jour.
Lorsque le régime multiplie les démonstrations de force dénuées de fondement, il finit par se discréditer sur la scène internationale. La libération de Jean-Jacques Wondo, après une condamnation à mort en RDC, suivie de son départ pour la Belgique, envoie un signal de confusion et de faiblesse. Un État qui se prétend souverain mais qui voit ses décisions invalidées à l’étranger perd inévitablement sa crédibilité.
Au lieu d’instaurer l’ordre et la discipline, ces revirements incessants renforcent le scepticisme au sein de la population. En voyant ces situations se multiplier, les citoyens perdent foi dans l’efficacité de l’État, alimentant ainsi la perception que les institutions ne sont que des façades, manipulées selon des intérêts personnels. Le cas de Wondo illustre un régime qui oscille entre autoritarisme et improvisation, entre coups de force et reculs sous pression.
Un tel gouvernement est condamné à l’usure et à la défiance, tant au niveau national qu’international. Félix Tshisekedi et son administration doivent comprendre que l’autorité crédible repose sur la cohérence, la rigueur et la constance des décisions, et non sur des gestes spectaculaires suivis de renoncements embarrassants.
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