L’affiche de ce vendredi 2 février à 21 heures (heure de Kinshasa), au stade Alassane Ouattara d’Edimpé entre la RDC et la Guinée passionne déjà de par son enjeu. Deux sélections qui, après un bon bout de temps, retrouvent l’avant-dernier carré. Chacune d’elle, veut chèrement vendre sa peau. Le Syli national et les Léopards, tous Outsiders sur le papier à l’entame de la compétition se livrent dans une bataille sans merci pour tenter de voir le bout du tunnel.
Sans livrer ses hommes en victimes expiatoires, Kaba Diawara, sélectionneur de Syli national qui a renversé la véloce équipe équato-guinéenne en huitièmes de finale veut rester sur les mêmes traces pour faire de nouveau rêver le peuple guinéen, comme en 1976 : l’année marquant leur plus belle épopée en campagne africaine.
«On y va de la même façon, on sait que c’est des finales maintenant. Nous, peut-importe qui se dresse devant nous, on sait qu’au bout de 90 minutes on aura gagné. Si on perd, on rentre à la maison : c’est clair dans la tête et dans nos esprits. On se prépare en conséquence», a-t-il signifié ce jeudi en conférence de presse d’avant match;
Avant d’ajouter: «Il y a de la place, on fait partie du top 8, c’est gratifiant. Mes gars sont des compétiteurs. On ne va pas jouer les fanfarons, on est humble. Il faut qu’on soit plus tueur et efficace. On va tout faire pour vous renvoyer avec votre chicotte (rire). On est en mission dans cette CAN», a-t-il soutenu.
Un discours fort et motivateur pour stimuler les nerfs de sa troupe, qui du reste aura de la mer à boire. En face se dressent des Léopards rougissants qui rentrent d’un succès de marque devant les Pharaons de l’Égypte. Kaba Diawara qui depuis le début de la compétition fait sans Sehrou Guirassy, l’homme en forme de Stuttgart en début de saison et deuxième meilleur buteur de la Bundesliga (17 buts), peut compter sur l’ancien Lillois Mohamed Bayo.
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