RDC : Voici ce que le ministère de l’EPSP a besoin sur la Gratuité de l’enseignement de base

La gratuité de l’enseignement de base en République Démocratique du Congo éprouve encore quelques difficultés, deux ans après son instauration par le Président Félix Tshisekedi.

Le ministre de l’enseignement primaire secondaire et technique (EPSP), Willy Bakonga, a énuméré quelques blocages liés à la vision chère du Chef de l’État.

« Nous avons besoin, à côté de 2,4 milliards de dollars que nous devons mobiliser pour mener à bon port cette réforme, la possibilité des financements innovants puisque avec notre budget propre, nous ne sommes pas capables de financer la gratuité », indique le ministre de l’EPST.

Et de souligner : « Nous devons collectivement prendre conscience et contribuer à l’effectivité de cette gratuité. Il n’y a pas d’un côté des acteurs et de l’autre des spectateurs, qui regardent, sifflent quand ça va ou ça ne va pas. Quelque soit la manière, nous devons tous contribuer à la mise en œuvre de la gratuité qui a permis à des millions d’enfants ( 4 millions en 2019 et 3 millions en 2020) de reprendre le chemin de l’école, surtout les enfants les plus démunis ».

Depuis l’arrestation du directeur national du Service de contrôle de la paie des enseignants (SECOPE) et de l’inspecteur général de l’enseignement primaire, secondaire et technique (IPG), soupsonnés de détournements des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement, la banque mondiale avait suspendu le décaissement de 100 millions USD en faveur de l’enseignement de base en RDC.

Ce, après que l’Inspection Générale des finances (IGF) ait découvert l’existence de faux arrêtés antidatés de recrutement des agents, de création des écoles, explosion du personnel non enseignant au détriment des enseignants qui devraient être les principaux bénéficiaires de cette gratuité.

Les inspecteurs ont aussi révélé la prise en charge à la paie de nouvelles unités au détriment des enseignants non payés.

24h.cd/acturdc.com

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