Les deux camps ont prévu de manifester ce samedi 14 novembre à Kinshasa: l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et la jeunesse kabiliste, structure regroupant plusieurs jeunes du Front Commun pour le Congo.
Le parti présidentiel sera dans la rue pour soutenir les consultations politiques, entamées le 02 du mois en cours, par le Président Félix Tshisekedi au palais de la Nation. Les jeunes Kabilistes, quant à eux, y seront pour dire « non » à la violation intentionnelle de la constitution. En attendant la réponse de l’autorité urbaine, ce week-end s’annonce chaud.
Beaucoup craignent un affrontement au niveau de la place Echangeur de Limete, où les deux camps ont prévu de débuter leurs processions comme , c’était le cas le 09 juillet dernier. Les militants du PPRD rassemblés, pour une marche de soutien aux institutions du pays acquises par l’alternance, devant le bureau du parti situé au boulevard Sendwe s’étaient heurtés à ceux de l’UDPS qui marchaient contre la désignation de Ronsard Malonda à la tête de la CENI, les propositions de lois Minaku-Sakata sur la réforme du secteur judiciaire. Le bilan des affrontements faisaient état des 24 blessés dont 19 policiers ainsi que 5 manifestants, d’après la police. Certains bureaux du PPRD avaient aussi été vandalisés.
Face à ce danger qui plane à nouveau sur la capitale, plus d’un observateur, trouve que le gouverneur de la ville pourrait refuser de prendre acte de ces deux marches. Il faut cependant rappeler que la constitution du 18 février a banni le régime d’autorisation préalable pour instaurer celui d’information. Selon l’article 26 de ladite constitution, « la liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air, impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente ».
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