’’Adhérer à l’Union sacrée, c’est donner un blanc-seing aux discours, aux décisions et aux actes du Président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO quels que soient les travers dans lesquels il s’engage et engage le pays. Adhérer à l’Union sacrée, c’est donner son aval à la conception moniste du régime politique actuel. Adhérer à l’Union sacrée, c’est soutenir la pensée unique et l’inanition de la démocratie pluraliste. Adhérer à l’Union sacrée, c’est participer à la renaissance et à la promotion de la dictature et de la dérive totalitaire naissante. Adhérer à l’Union sacrée, c’est accepter de détruire la Constitution de la République qui, dans son exposé de motifs, s’agissant particulièrement des préoccupations majeures qui président à l’organisation des institutions exige notamment, d’assurer le fonctionnement harmonieux des institutions de l’Etat, d’éviter les conflits et surtout, de contrer toute tentative de dérive dictatoriale. Adhérer à l’Union sacrée, c’est énerver et bafouer l’article 7 de la Constitution qui dispose : « Nul ne peut instituer, sous quelque forme que ce soit, de parti unique sur tout ou partie du territoire national’’. Ainsi, dans sa déclaration du 5 janvier dernier, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, Leader de la Dysoc, insiste-t-il sur la tenue d’un dialogue tripartite ‘’Tshisekedi-Kabila-Fayulu pour une issue à la crise politique née des résultats des élections du 30 décembre 2018.
République Démocratique du Congo
DYNAMIQUE POUR UNE SORTIE DE CRISE « DYSOC »
Kinshasa, le 05 janvier 2021
Déclaration politique en rapport avec les enjeux de l’heure
Le 30 décembre 2020, le Président Martin FAYULU MADIDI, Coordonnateur en exercice de la coalition LAMUKA, a adressé un message à la Nation Congolaise. La Dynamique pour une Sortie de Crise, DYSOC en sigle, a suivi attentivement ce message et tient à féliciter vivement le Président Martin FAYULU MADIDI pour son discours de haute facture et de grande portée politique, discours responsable qui a le mérite de présenter les vrais défis que le pays doit relever et qui tranche avec les propos démagogiques et populistes souvent déversés dans l’opinion.
A côté de ce message d’espoir, la DYSOC déplore les convulsions politiques provoquées par les rêves fantasmagoriques de l’Union sacrée.
Cette fameuse Union sacrée dont la vision reste uniquement une vue de l’esprit sans contours, une abstraction dont on ne connait ni les tenants ni les aboutissants. Pour la DYSOC, le flou artistique entretenu autour de la vision de l’Union sacrée, sauf fracture insurmontable avec le FCC, démontre, de toute évidence, que le soutien aveugle et sans faille à la personne du Président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO, est la seule et unique vision de l’Union sacrée.
Ainsi donc, la DYSOC tient à alerter l’opinion sur le sens profond de l’adhésion à l’Union sacrée.
Adhérer à l’Union sacrée, c’est donner un blanc-seing aux discours, aux décisions et aux actes du Président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO quels que soient les travers dans lesquels il s’engage et engage le pays. Adhérer à l’Union sacrée, c’est donner son aval à la conception moniste du régime politique actuel.
Adhérer à l’Union sacrée, c’est soutenir la pensée unique et l’inanition de la démocratie pluraliste. Adhérer à l’Union sacrée, c’est participer à la renaissance et à la promotion de la dictature et de la dérive totalitaire naissante. Adhérer à l’Union sacrée, c’est accepter de détruire la Constitution de la République qui, dans son exposé de motifs, s’agissant particulièrement des préoccupations majeures qui président à l’organisation des institutions exige notamment, d’assurer le fonctionnement harmonieux des institutions de l’Etat, d’éviter les conflits et surtout, de contrer toute tentative de dérive dictatoriale. Adhérer à l’Union sacrée, c’est énerver et bafouer l’article 7 de la Constitution qui dispose : « Nul ne peut instituer, sous quelque forme que ce soit, de parti unique sur tout ou partie du territoire national.
L’institution d’un parti unique constitue une infraction imprescriptible de la haute trahison punie par la loi ». Les députés de LAMUKA qui ont adhéré à l’Union sacrée, ont trahi l’engagement pris avec le Peuple qui les a élus, en s’associant aux députés qui n’ont pas leur vision. Ils ont donné leur caution malheureuse à la fraude et à l’illégitimité des institutions issues du chaos électoral de décembre 2018. La DYSOC fustige la marche actuelle de la RD Congo qui, en réalité, arrange le Président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO et tous ceux qui l’accompagnent dans ce funeste projet contre la volonté du Peuple exprimée par référendum en décembre 2005.
Ceux-ci se complaisent dans cette situation, qui prévaut normalement dans un régime dictatorial, où toutes les institutions sont soumises à la volonté du Prince, aussi bien pour leur fonctionnement que pour leur viabilité. Pour la DYSOC, il est aujourd’hui établi, que le Président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO constitue l’élément de déstabilisation, de paralysie et de blocage du fonctionnement régulier des institutions.
Si hier, ce dernier a prétendu être bloqué par le FCC, il appert maintenant que c’est toujours lui l’élément de blocage des institutions et du Peuple Congolais. Par ailleurs, il y a lieu de relever le fait, qu’en violation des mesures sanitaires arrêtées, le Président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO a organisé une veillée de prière regroupant plus de 300 personnes alors que le rassemblement de plus de 10 personnes est interdit et le couvre-feu doit être observé de 21h à 5h du matin.
Toujours en violation des mesures sanitaires arrêtées, le Président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO a organisé des rencontres politiques, notamment celle avec les députés membres de l’Union sacrée, rencontre ayant rassemblé près de 400 personnes c.à.d. plus de 10 personnes.
Tout cela démontre à suffisance, comme la DYSOC l’avait déjà stigmatisé, que le couvre-feu a été décrété pour des raisons purement politiques et non sanitaires, alors que la pandémie de COVID-19 est bien présente dans notre pays.
Il sied de fustiger en plus la violation, par le Président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO, de l’article 96 de la Constitution qui interdit au Chef de l’Etat d’être auteur de la création d’un parti ou regroupement politique. Ce faisant, le Président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO, du fait d’avoir créé l’Union sacrée, est devenu Chef d’une faction, d’un groupe de fanatiques et a ainsi renoncé à être Chef de l’Etat. Concernant les disfonctionnements de l’Assemblée Nationale, la DYSOC condamne la violation de la Constitution et de l’arrêt R. Const. 1438 de la Cour Constitutionnelle sur la mission du Bureau d’âge.
La responsabilité de cet état de chose incombe au Président de la République qui a l’obligation Constitutionnelle de garantir le bon fonctionnement des institutions et l’indépendance de la justice. La DYSOC est convaincue que l’ajout à l’ordre du jour, par le Bureau d’âge, du point relatif au contrôle parlementaire vise une tentative de destitution du Premier Ministre en fonction, aux fins de normaliser la nomination irrégulière d’un informateur.
En tout état de cause, la DYSOC estime que seul le DIALOGUE, entre les parties prenantes à la crise, est la solution idéale pour stopper le blocage que le Président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO tente d’imposer au pays. C’est pourquoi, la DYSOC soutient la proposition de sortie de crise portée par le Président Martin FAYULU MADIDI, comme contribution significative devant nourrir les débats entres les trois parties prenantes à la crise, à savoir : le FCC, l’Union sacrée et la coalition LAMUKA. « On peut tout nous empêcher, sauf nous interdire de réfléchir».
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