RDC/ UNIKIN : Conférence Débat sous Le thème: « Réforme et Participation de la Jeunesse aux élections de 2023, Organisée par la délégation de la faculté de Droit.

La délégation facultaire de Droit par l’entremise de son représentant, le délégué Loambo Shotshe Dominique en collaboration avec la Dyjef dirigée par Madame Sangana Yvette, ont organisé une conférence débat sur « la réforme et la participation de la jeunesse aux élections de 2023, à l ‘université de Kinshasa, dont les intervenants sont les suivants : Le doyen de la faculté de Droit le professeur Jean Louis Esambo Kangashe, le Vice doyen chargé de l’enseignement le professeur Barthélemy Omeonga Tongomo, et le professeur honorable Daniel Mbau Sukisa. Ces derniers ont expliqué à long et en large les points focaux qui aideront cette jeunesse congolaise à participer facilement aux élections de 2023.

La dirigeante de la dyjef était la première à prendre parole , elle a fait la quintessence sur cette thématique ; «la participation de la jeunesse aux élections est une priorité dans notre pays. Un jeune n’est pas seulement un état d’esprit, mais c’est toute personne qui n’est pas au-delà de 35 ans. La manipulation de la jeunesse au seins des partis politiques doit nécessairement prendre fin , une jeunesse n’est pas un instrument pour les hommes politiques ».

Elle renchérie sur «le plan juridique, il y a une méconnaissance très approfondie qui incarne cette jeunesse, il faut quitter cette ignorance pour mieux avancer », a t-elle clore.

Le second c’est le délégué facultaire de la faculté de Droit Loambo Shotshe Dominique, « l’heure est arrivée que nous jeunesse, nous devons prendre le devant. Lorsqu’on parle de la révolution, la revendication, l’énergie c’est nous la jeunesse. Où est notre place au sein de l’institution ? Chers jeunes, nous sommes obligés de prendre les choses en considération pour avancer normalement».

Le premier intervenant, c’est le doyen de la faculté de Droit le professeur Jean Louis Esambo , « parmi toutes les constitutions que nous avons, celle en vigueur est la plus meilleure. Cette constitution nous a permis d’organiser les élections en 2006 , 2011 et en 2018, ainsi nous nous préparons pour les élections de 2023. L’importance aujourd’hui c’est d’organiser les cours administratives d’appel aux niveaux des provinces pour mieux faciliter les tâches». A t-il dit.

Le deuxième intervenant c’est le vice doyen chargé de l’enseignement le professeur Bartelemy Omeonga Tongomo. Selon ce dernier il a commencé par définir le mot élection, « l’élection est une voie par la quelle le peuple s’engage à choisir son représentant. C’est quoi l’électorat ? C’est un système de participer aux jeux politiques à travers un processus de désignation des agents. Le vote est un moyen pour permettre aux citoyens de participer à la gestion de l’Etat . Le peuple est censé faire un bon choix pour ne pas regretter à la longue. C’est ce que les jeunes vont faire pour participer normalement en 2023 ».

Selon le professeur honorable Daniel Mbau . Il s’agit « d’une problématique de la conquête sur les élections. Le problème des élections mérite une responsabilisation de nous jeunes. Le problème du congo c’est le problème d’anthropocentrique. C’est l’homme qui est visé ici . Cette lecture doit être éclairée , parce qu’en droit il y n’y a pas seulement la norme, mais il y a aussi l’homme.

En France, aux États-unis, partout ailleurs, les questions électorales, ce sont des questions des consensus, tout le monde doit être d’accord. L’importance est que les jeunes doivent participer avec conscience pour faire avancer la classe politique congolaise. Faisons la politique autrement», a t-il conclu.

Edine Ndjeshi / Acturdc.Com

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