RDC : Un vrai faux mandat d’arrêt de la CPI contre Kabila

Un vrai faux mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) a circulé ce jeudi 27 février 2020 contre Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo (RDC) et quatre autres de ses proches sont visés par cette fausse procédure.
Le document prétendument déclassifié par la
CPI, donc évidemment non disponible sur son site Internet, indique que le mandat aurait été émis depuis le 25 février 2019. Il est signé du juge hongrois Péter Kovács, 61 ans de la Chambre de première instance II de la CPI. Ce dernier a déjà traité le dossier de Thomas Lubanga Dyilo.

Outre Joseph Kabila, quatre autres responsables de l’ex-pouvoir présidentiel dont Alexis Thambwe Mwamba, sont visés. Mwamba était ministre d’État, Garde des Sceaux et ministre de la Justice de Kabila, au moment des faits faussement allégués. Il occupe le poste de président du Sénat depuis 2017, y compris depuis l’élection controversée de Félix Tshisekedi.
L’on lit aussi le nom d’Emmanuel Ramazani Shadary, candidat malheureux de l’ex-mouvance présidentielle du Front commun pour le Congo (FCC). Il était vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, au moment des faits. Outre ces trois personnalités, l’on lit aussi le nom d’ Évariste Boshab.
Évariste Boshab Mabudj-ma-Bilenge est le secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD de Kabila). En décembre 2016, il avait été déjà placé sous sanctions, par les Etats-Unis. Cinq mois tard, l’Union européenne en faisant de même. Son nom est régulièrement revenu dans des rapports dénonçant les violations des droits de l’homme en RDC, par le pouvoir Kabila.
Mambert Mende et Kalev Mutond sont les deux dernières personnalités pro-Kabila visées par le mandat. Globalement, le faux mandat de la CPI leur reproche qu’il y « des motifs raisonnables de croire qu’entre 2015 à la fin de 2018, le processus électoral en RDC, a été émaillé de la commission de crimes graves ».
Ce faux document de la CPI avait atterri sur les réseaux sociaux en RDC en juillet 2019. Il refait surface alors que Tschikedi s’est plaint auprès de certains chefs d’État de l’Union africaine (UA), de la réduction de ses marges de manœuvre, en tant que successeur de Kabila.

acturdc.com

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