De retour au Congo-Kinshasa après un bref séjour en Belgique pour des soins médicaux, Salomon Kalonda, l’un des proches collaborateurs de l’opposant congolais Moïse Katumbi, s’est montré très critique contre tout éventuel projet de révision ou de changement de la Constitution soutenu et voulu mordicus par certains caciques du pouvoir en place. Cet ancien locataire de la prison Makala invite les uns et les autres à privilégier l’unité nationale, car, dit-il, le pays est fragile .
Très serein comme l’on pouvait bien le remarquer au sortir de son identification comme sénateur élu du Maniema, Salomon Kalonda, haut cadre d’Ensemble pour la République, dit placer son mandat sous le signe de l’unité nationale, la paix et la réconciliation. Pour lui, en tant que parlementaire, sénateur de surcroît, la défense des intérêts de la population vaut au-delà de tout.
« Pour des causes justes, on n’a pas besoin d’un grand nombre. Autant on a besoin de nombre pour exister politiquement, autant on n’a pas besoin de nombre pour plaider les causes justes. Le pays est très fragile. Il ne faut pas le fragiliser davantage. L’on devrait se réserver d’entreprendre toute initiative qui pourrait diviser le pays », a-t-il indiqué.
Salomon Kalonda a finalement remercié ses électeurs ainsi que ceux d’Ensemble pour la République, particulièrement ceux du Grand Katanga, grâce auxquels, fait-il remarquer, la République a tiré beaucoup de leçons.
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