Membre d’un gouvernement évincé par l’assemblée nationale, à la suite d’une gestion calamiteuse et prédatrice des recettes publiques, Willy Kitobo, est loin d’avoir des jours paisibles, et joue son va-tout pour s’assurer une nouvelle haute fonction, dans l’optique d’échapper aux éventuelles poursuites judiciaires. En tout cas, c’est ce que tiens notre rédaction d’une source digne de foi depuis Lubumbashi.
Objectif la Gécamines
Le professeur, Willy Kitobo, dont la gestion à la tête du ministère national des Mines est infestée de beaucoup des dossiers soupçonnés et insoupçonnés, voudrait se trouver une place dans le conseil d’administration de la Gécamines, et pas n’importe quel poste. Willy Kitobo semble avoir des dents longues, car selon nos informations, il aurait effectivement entamé des démarches pour devenir nouveau Directeur Général de ce géant minier, quoi qu’il en coûte. Il serait à Lubumbashi depuis quelques jours et avec son équipe, il fait des lobbys auprès de plusieurs personnalités aussi bien politiques que civiles, afin d’obtenir leur soutien dans son ambition de succéder à Jean-Michel Sama Lukonde, nommé Premier Ministre depuis février.
La quête acharnée d’un refuge pour échapper aux sirènes de l’IGF
La Gécamines serait alors tel un abri pour le ministre honoraire des mines qui a maille avec l’Inspection Générale des Finances. Il figure sur la liste des personnes visées par l’IGF, qui pourraient à tout moment faire l’objet des poursuites judiciaires. Plusieurs dossiers lui sont reprochés, en prime, celui du retrait des fonds à la Caisse du Centre d’Expertise, d’Evaluation et de Certification des substances précieuses et semi-précieuses (CEEC), par son dircab et son conseiller financier, alors que les deux n’en avaient le quitus. L’IGF attend toujours plus de lumière sur l’usage de ces fonds, lumière qui n’est jamais venue jusqu’à la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale.
En voulant passer à la Gécamines, l’idée est toute conçue, le schéma est tout tracé. Le professeur Willy Kitobo voudrait implicitement corriger certains délits commis alors ministre, et qui pourraient le rattraper, nous confie une source anonyme depuis Lubumbashi. À la Gécamines, là même où il vise des hautes fonctions, plusieurs personnes sont en désaccord avec sa démarche, renchérit notre source.
Rédaction /Acturdc.com
