Le Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege affirme que l’élimination des violences sexuelles faites aux femmes doit être une priorité, surtout en cette période de Covid-19 qui a exacerbé les inégalités. Il a fait ce plaidoyer jeudi 25 novembre, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Dr Mukwege a identifié l’arme utile des agresseurs : le silence ! Voilà pourquoi, il faut briser ce silence.
Il encourage les victimes à porter plainte contre leurs bourreaux et que des témoins des agressions dénoncent ces actes.
Le Prix Nobel de la paix 2018 recommande également de mettre fin à la culture de l’impunité, parce que les violences faites aux femmes constituent les plus graves violations des droits humains.
Mais ces actes sont évitables, soutient « L’homme qui répare les femmes ».
Dr Denis Mukwege indique que l’un des outils les plus efficaces pour lutter contre ce fléau est l’éducation qui doit commencer dès le plus jeune âge.
En effet, l’éducation doit s’accompagner d’une réelle volonté politique pour supprimer toutes les lois rétrogrades relatives aux droits humains des femmes et adopter en lieu et place des lois progressistes.
Il plaide ainsi auprès des pouvoirs publics pour la mise en œuvre d’un programme de prise en charge holistique, qui va inclure une assistance psychologique, médicale, socio-économique et légale.Lire aussi sur /radiookapi.net: