Une équipe du gouvernement provincial du Sud-Kivu mène, depuis mardi 2 août, des enquêtes sur les incidents survenus la semaine dernière lors des manifestations anti-MONUSCO à Uvira.
Conduite par le secrétaire exécutif provincial, Cissa wa Numbe, cette équipe comprend également deux experts des droits de l’homme et la MONUSCO.
Aussitôt arrivée, la délégation a eu des explications sur la situation au cours d’une réunion du conseil urbain de sécurité.
D’après le maire-adjoint d’Uvira, Kapenda Kifara Kyky, la délégation des enquêteurs a inscrit dans son agenda d’échanger avec les différentes composantes de la société à Uvira et ses environs lors d’une réunion du conseil de sécurité urbain élargi.
Au cours de cette rencontre-là, les questions de l’heure seront débattues.
L’objectif est de trouver un cadre de paix, de sécurité, de stabilisation et de confiance mutuelle entre la population, le gouvernement congolais et la MONUSCO.
« L’équipe est arrivée ce mardi et elle commence les enquêtes ce même jour. Nous allons les assister jusqu’à ce qu’elle aille faire son rapport final », a indiqué Kapenda Kifara.
Il assure tout de même que la tension a baissé au sein de la population locale :
« Je pense qu’avec tout ce genre d’activité, nous sommes en train de chercher à apaiser davantage la population pour qu’elle soit assurée qu’on y travaille, on y tient compte, et on a tiré les leçons. »
Les corps des cinq personnes décédées lors de ces manifestations publiques ont été inhumés dans la dignité après des consultations entre les familles des victimes, les acteurs de la société civile et les autorités urbaines d’Uvira.
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