RDC : Où en sont les relations entre Fatshi et VK ? L’ouverture du procès au second degré devra le préciser

L’avenir du Directeur de cabinet, à l’orée de l’ouverture de son Procès au second degré ce vendredi 18 septembre 2020, est plus que sombre malgré la sérénité affichée par ses avocats interrogés sur les chances de leur client d’être blanchi.  On se rappellera que le procès en première instance avait eu la main lourde en ce qui le concerne : Vingt ans de servitude pénale, assortis de dix ans de privation de droits civiques. Si cette sentence était reprise par le nouveau procès au second degré, Vital Kamerhe devra tirer un trait définitif sur un avenir politique au pays qui s’annonçait brillant et sur la possibilité même d’exercer ses droits élémentaires.

Cela explique pourquoi il est important pour lui, à défaut de rechercher que le Tribunal l’innocente, qu’il recherche un allègement de peines encourues ; cela aurait une importance indéniable non seulement pour lui, mais aussi pour  le Tribunal, parce que des tractations peuvent-être engagées pour que les deux parties en tirent profit.  Ce serait dommage pour tout le monde que le pétillement de la pensée  et l’intelligence vive de Vital Kamerhe s’enterrent dans la prison de Makala et qu’il n’en sorte que trop vieux sans plus d’utilité pour le pays. Ça ne serait pas étonnant que ses avoués aient entrepris  démarches dans ce sens. Pour le Tribunal, une récupération des fonds de l’Etat serait toujours la bienvenue.

En lisant sur les réseaux sociaux les menaces lancées par quelques organisations des jeunes de Bukavu ou de Goma contre le Président de la République, les lecteurs non avertis seraient tentés de jeter l’opprobre sur lui, l’accusant de n’avoir pas protégé son allié avec lequel il s’était lié par les accords de Nairobi.  Il faudrait pour cela faire table rase de toutes les erreurs commises par le Directeur de Cabinet du Président de la République durant l’année 2019. Fallait-il que le Président de la République accepte de dégringoler avec son Directeur de Cabinet pour convaincre ces inconditionnels. Car, le Directeur du Cabinet du Président de la République avait compris le pari qu’il pouvait tirer de la longue période de tractations politiques entre le FCC et le CACH afin de former un gouvernement en se substituant au Premier Ministre sortant et au Premier Ministre entrant pour poser des actes au nom du Président de la République.  Ses inconditionnels objectent que chaque fois qu’il posait un acte, il copiait le Président de la République. Ce qui est vrai.  Seulement, ils oublient de mentionner que la correspondance du Président de la République est gérée par le Directeur de cabinet et que dès lors, toutes les copies lui adressées se retrouvaient dans les tiroirs du Directeur de cabinet.

Acturdc.com

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