RDC : Noël Tshiani s’interroge sur l’implication des USA dans le choix du futur président de la CENI

Loin d’aboutir à un choix consensuel, les confessions religieuses font du buzz en République Démocratique du Congo. Alors que les échanges du samedi 02 octobre entre l’Eglise Catholique et l’Eglise de Christ au Congo (ECC) n’ont sortis qu’une souris, la présence des confessions religieuses autour de l’ambassadeur Américain à Kinshasa, Mike Hammer, a créé des interrogations et laisse transparaître l’immixtion des États-Unis d’Amérique dans le choix du successeur de Corneille Nangaa.

Pour Noël Tshiani Mwadianvita, initiateur de la proposition de loi modifiant l’accès aux fonctions régaliennes en République Démocratique du Congo, l’image des confessions religieuses autour de l’ambassadeur Américain est une aberration politique grave. Il constate que le choix du futur président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), qui doit être l’œuvre de la société civile seule et relevant de la souveraineté nationale est aujourd’hui empiété. Le pays de Biden outrepasse les limites et cherche à instaurer son pouvoir dans un pays indépendant et souverain.

« L’image des confessions religieuses autour de l’ambassadeur américain soulève la question de l’indépendance de la RDC. Comment pouvons-nous nous permettre à un pays étranger de s’immiscer dans le choix du président de la CENI qui relève exclusivement de la souveraineté nationale ?», a tweeté Noël Tshiani ce lundi 02 octobre.

Il convient de retenir que Lisanga Bonganga, Coordonnateur de la Dynamique pour la Sortie de Crise (DYSOC) a taxé Félix Tshisekedi et Mboso N’kodia d’être les responsables de cette situation chaotique. Le régime Tshisekedi serait entrain de chercher à placer Denis Kadima pour s’assurer la chance d’un second mandat.

Gaël Hombo/acturdc.com

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